Communiqué de presse – Marseille, 14 février 2020
Aujourd’hui, Le Printemps Marseillais a dévoilé son programme sur la question des transports publics.
La mobilité est un droit. C’est notre priorité pour une ville plus verte et plus juste, notamment pour lutter contre la fracture territoriale de Marseille.
5 stations de métro pour désengorger la ville
et réduire la fracture territoriale
Chaque jour, ce sont plus de 200 000 voitures qui s’engouffrent dans le centre-ville de Marseille. Cet afflux est un facteur majeur de pollution, qui réduit la mobilité des Marseillaises et des Marseillais au sein de leur ville. Cela nuit à l’accès à l’emploi, aux services publics et au développement de Marseille.
Pour répondre à cette urgence écologique et sociale, le Printemps Marseillais s’engage à créer 5 stations de métro supplémentaires d’ici la fin de son mandat. 3 axes prioritaires ont été identifiés pour offrir des points d’entrée à la ville : la Valentine, Château-Gombert et l’hôpital Nord.
“ Avec des stations de métro et des parkings relais associés, les Marseillais et les métropolitains ne seront plus obligés de subir cela. Ce seront autant de voitures qui ne rentreront pas dans le centre, et de personnes qui circuleront plus facilement. Tout le monde doit avoir accès aux mêmes services publics, et la mobilité en fait partie.” déclare Michèle Rubirola, tête de liste du Printemps Marseillais.
Notre objectif est de garantir un accès aux transports collectifs (TER, Métro, Tram, Bus express…) à moins de 15 minutes pour tous les Marseillais.
Un projet sans coût supplémentaire pour les Marseillais
Pas d’effet d’annonce, pas de mesures irréalistes.
Nous allons nous donner les moyens de le faire ; la métropole, c’est presque 1 milliard d’euros de budget : notre plan c’est 500 millions d’euros qui seront financés par l’Europe, l’État, les collectivités territoriales et la Ville. Cela se fera sans augmenter les impôts des Marseillais.
La métropole a été créée pour les transports d’abord : elle va donc financer les transports d’abord. Marseille est la capitale de la pollution, et si Marseille reste engorgée, si Marseille n’attire pas les investisseurs car elle est mal desservie, trop engorgée, c’est tout le territoire qui peinera à avancer.
Avec son budget de 936 millions d’euros, la métropole investira dans les transports ; nous nous appuierons sur les financements européens.
Les autres mesures du plan Transports du Printemps Marseillais
Michèle Rubirola de préciser : “Être la maire du concret, c’est annoncer et réaliser le doublement de l’offre de transports en commun pour les bus, grâce à des mesures qui vont nous permettre de repenser l’espace urbain. Je mettrai aussi en place des bus de nuit avec arrêts à la demande, pour la mobilité et la sécurité de nos habitantes et nos habitants.”
Le Printemps Marseillais doublera l’offre de bus en terme d’amplitude horaire et de fréquence.
“Parce que je veux que ça aille vite” explique Michèle Rubirola, dès septembre prochain les Batobus seront pérennisés et augmentés à destination du Nord et du Sud de la ville. Directement reliés aux transports en commun, ils auront un accès direct au port et un ponton supplémentaire au Sud.
Congestion automobile aux heures de pointes, réseaux de transports en commun faibles ou saturés… Autant de frein à la mobilité et à l’accès aux services publics et à l’emploi. Face à ces difficultés de circulation, le Printemps Marseillais s’engage sur un double objectif : plus juste et plus vert.
Sources : PLU / Métropole

Michèle Rubirola et Jean-Marc Coppola – crédit photo : Pierre Desurosne / Printemps Marseillais