Le Printemps Marseillais souhaite favoriser l’insertion et la prise en compte de toutes et tous.
Pour cela notre programme développe une série de propositions qui répondent parfaitement aux engagements demandés par l’Armée du Salut et nous permettent de souscrire à quasiment 100% des demandes
Combat n°1 :
Parce que nous avons conscience qu’une politique sociale plus inclusive dépendra du poids donné à nos CCAS nous souhaitons les renforcer dans la prochaine mandature. Elles permettront aux personnes sans abris d’avoir accès à une adresse. Sur la mobilité nous avons déjà annoncé que nous proposerons, au plus vite, la gratuité pour les moins de 26 ans et les bénéficiaires de minimas sociaux (sans autre restrictions).
Par un aménagement urbain repensé nous espérons apaiser la ville en la rendant plus accueillante pour les populations, ce qui exclut les dispositifs anti-SDF.
Nous sommes par ailleurs favorable au recensement volontaire des SDF, ainsi qu’à les inclure dans les plans canicules et grand froid que nous élaboreront avec l’ensemble des acteurs. Dans ce cadre, le dispositif de parrainage est parfaitement envisageable.
Enfin l’accès au sport sera facilité, dans une ville ou seul 1 marseillais sur 2 sait nager, il fera l’objet d’une attention importante tant sur le plan des équipements que sur celui de l’aide à l’accès aux licences sportives.
Combat n°2 :
Actuellement il n’existe qu’une maison des associations pour toute la ville de Marseille. La question de la citoyenneté à été complétement oubliée ces dernières années, c’est une des fractures de notre ville qu’il faudra réparer.
Dès notre entrée en fonction, et nous créerons dans les secteurs des « maisons des associations », lieux qui permettront aux associations d’avoir des salles pour les rendez-vous, ainsi que des espaces de domiciliations. La partie agriculture et écologie encourage aussi les lieux alternatifs (cafouch par exemple). Notre partie économie propose d’inclure dans les contrats publics des clauses d’insertion sociale, clauses qui ont vocation à devenir systématique dans les contrats publics.
La demande n°4 n’a pas fait l’objet d’une réflexion particulière, mais sera mis en débat dès l’entrée en fonction de la nouvelle majorité: elle est dans la lignée de notre programme.
La demande 5 n’a pas été étudiée par le groupe santé, mais les lieux de soins devront se faire en prenant en compte la parole des citoyens, comme celle des acteurs sociaux et médicaux sociaux.
Enfin, si mon agenda le permet j’essaierai de participer à des maraudes, comme j’ai pu le faire par le passé.
Combat n°3 :
Le logement sera déclaré grande cause du mandat. Méprisée par la majorité sortante, la question du logement social sera au cœur de nos préoccupations.
Dans ce cadre, nous allons évidemment respecter l’ensemble des combats proposés: par un inventaire dès les 100 premiers jours pour prendre la mesure du patrimoine vacant, et l’utiliser afin de remédier à la crise du logement à Marseille. Notre politique favorisera le logement alternatif.
Nous respecterons la loi SRU en tenant en compte de l’équilibre territorial.
Combat n°4 :
La question de la santé est clairement mis en exergue dans le programme, elle part d’un constat: en matière sanitaire Marseille est aussi une ville de déséquilibre.
Dans notre programme est notamment prévu la création de centres de soins conventionnés, mais aussi un plan alimentation santé qui prendra en compte les circuits courts et alternatifs.
Nous proposons aussi la création d’une maison « d’aide aux aidants ».
Combat n°5 :
La jeunesse est au coeur de notre programme, par la mise en place du plan école, et parce que chacun de nos thèmes aborde la question de la jeunesse dans la ville.
En dehors du plan pour nos écoles, qui permettent aux jeunes Marseillais d’étudier dans conditions dignes.
Concernant les crèches, notre priorité est de créer des places de crèches municipales en nombre suffisante pour permettre aux parents, et aux familles monoparentales, d’avoir un mode de garde municipale.
Nous proposons évidemment la création d’un conseil municipal des jeunes, et ce dès la première année.