L’association régionale des techniciens du sud-est pour le cinéma et l’audiovisuel

Le Printemps Marseillais a élaboré un programme culturel ambitieux en concertation avec les professionnels et les usagers de la culture.

Celui-ci est fondé sur les droits culturels de tous, artistes, techniciens, producteurs, citoyens.
Conscients que le cinéma, l’audiovisuel et le multimédia représentent un enjeu économique crucial, en particulier en termes d’emploi et d’image comme vous le soulignez, nous accordons une place importante, dans notre programme, à cette filière. Mais nous pensons également que le cinéma, au delà de ce qu’il apporte à un territoire, ne trouve pas sa justification dans son importance économique, mais dans la nécessité vitale que nous avons de partager, les arts, l’innovation, les histoires et la pensée.

Ce volet de notre programme a été élaboré en collaboration avec des acteurs de la filière : réalisateurs, artistes numériques, directeurs de festivals ou de salles, chercheurs, enseignants. En effet nous n’envisageons pas de mener une politique culturelle qui ne soit en dialogue permanent avec les associations et collectifs (LPA, AARSE, Collectif cinéma PACA…) dont l’ARTS fait évidemment partie.

Nous avons conscience que le cinéma est une filière particulière à l’intersection, féconde, de l’art et de l’industrie. Nous avons prévu de la soutenir dans son ensemble, depuis l’écriture jusqu’à la diffusion, en passant par la production, les festivals et l’éducation à l’image. Notre politique en faveur du cinéma s’intéressera également au développement du cinéma d’auteur, les salles arts et essai étant trop peu nombreuses à Marseille.

Quant à votre constat, nous le partageons : Marseille est une ville qui attire de nombreux tournages mais qui souffre de difficultés structurelles. Les autorisations de tournage n’y sont pas facilitées dans l’espace public, l’accueil des équipes n’est pas organisé, les studios de La Friche Belle de Mai sont occupés presqu’exclusivement par Plus Belle la Vie,
Nous voulons mettre en synergie, à l’échelle métropolitaine, les studios de tournage que vous citez, en particulier ceux de Martigues et du Pôle média, si complémentaires, et pour l’heure sans véritable lien fonctionnel.

Par ailleurs nous savons que la crise sanitaire a particulièrement affecté le secteur, que les tournages reprennent à peine, lorsqu’ils reprennent, et que de nombreux artistes et techniciens rencontrent des difficultés inédites. Nous vous assurons de notre attention à ces problématiques, et comptons sur l’ARTS, comme sur les autres structures du cinéma du territoire, pour nous faire part de leurs besoins, de leurs idées, de leurs initiatives, afin d’accompagner au mieux un secteur dynamique et essentiel, et les professionnels qui en vivent.

voir notre programme pour l’art,
la culture et l’éducation populaire

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