Mesdames et Messieurs les membres du Collectif des Riverains de la rue d’Aubagne,

Les effondrements survenus dans la rue d’Aubagne le 5 novembre 2018 ont été pour moi, comme pour l’ensemble des membres du Printemps Marseillais, comme pour tous les Marseillais, un drame. La colère suscitée par l’incompétence de la Mairie, nous la partageons, et a été un des éléments créateurs de notre mouvement.

Cette indignation, unanimement partagée par mes colistiers, explique que nous ayons décidé que la lutte contre les logements insalubres serait érigée en grande cause de notre mandat, au côté de la rénovation des écoles. Cela passera notamment par un plan d’envergure pour la construction de 30 000 logements sur la durée du mandat, adaptés aux revenus des Marseillais.

Vous attirez plus spécifiquement mon attention sur le sentiment d’abandon légitime que vous ressentez de la part de la municipalité depuis que votre rue a connu cet évènement tragique.

Toutes les questions que vous me posez ne dépendent pas, légalement parlant, de la compétence de la ville de Marseille. Ainsi en est-il du désengagement des assurances et des difficultés que vous rencontrez pour obtenir une aide de la part de l’ANAH. Sachez néanmoins que je m’engage, en cas de victoire le 28 juin, à très rapidement intercéder en votre faveur auprès de ces acteurs.

Vous m’informez également des problèmes de sécurité que vous rencontrez de manière récurrente aux abords de vos domiciles. Il est bien sûr totalement anormal qu’une zone, connue de tous comme une zone fréquemment victime de commerces et débordements en tout genre, ne fasse pas l’objet d’interventions fréquentes de la part des services de police de proximité. Au niveau de la ville, nous souhaitons augmenter les effectifs de la police municipale, et nous ferons en sorte qu’elle soit déployée régulièrement à la rue d’Aubagne, de même que nous alerterons le Préfet de police de la Ville de Marseille de la nécessité de procéder dans le même sens.

Le maintien de la TEOM à son niveau habituel m’apparaît également anormal, dans la mesure où la desserte, par les services de ramassage des ordures, a été sérieusement altérée par la coupure de la circulation dans la rue d’Aubagne. Je suis bien entendu favorable à une révision de son montant par les autorités métropolitaines.

Sachez, de manière générale, que ma majorité se tiendra au côté des habitants de la rue d’Aubagne, qui ont trop longtemps été abandonnés par la Ville de Marseille.

Je vous prie de croire, Mesdames et Messieurs les membres du Collectif des riverains de la rue
d’Aubagne, en l’assurance de ma haute considération.

Bien à vous,

Michèle Rubirola

Le Printemps Marseillais s’engage
auprès du Collectif des riverains
de la rue d’Aubagne

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