Cher Monsieur Cheval,

Tout d’abord, nous tenions à vous remercier de votre courrier.

Concernant la qualité de l’air, le Printemps Marseillais souhaite mettre fin au règne du tout voiture à Marseille. Pour cela, nous voulons développer les transports en commun (doubler l’offre d’ici la fin du mandat). Cela permettrait, d’après nos estimations, d’éviter jusqu’à 600 000 déplacements automobiles par jour. Nous souhaitons aussi étendre les plages horaires de service : de 5h le matin à 1h le soir. Les transports en commun seraient gratuits pour les moins de 25 ans, ainsi que pour les personnes sans ressources. Afin d’inciter les gens à changer leurs habitudes, mais aussi pour limiter la pollution et éviter les dangers, nous limiterons la circulation à 30 km/h, sauf sur certaines grandes artères.

Afin de favoriser les transports doux, nous voulons créer 280 km de lignes vélo sécurisées, sur l’ensemble de la Métropole. Il nous semble également utile de mettre en œuvre un plan d’aide à l’acquisition de vélos à assistance électrique et un service de location de vélos longue durée. En bref, nous souhaitons développer et accélérer la mise en œuvre du Plan Vélo.

La situation de santé publique que vous décrivez à Fos sur Mer est en effet très préoccupante. Notre est but est double : nous souhaitons préserver cette zone d’emplois, indispensable au bon fonctionnement économique de la Métropole, tout en préservant la santé des habitants.
Les industries pétrolières vont avoir le besoin de se reconvertir. Pour préparer cela, nous voulons faire de Marseille la capitale des énergies renouvelables. Les installations aéroportuaires peuvent être utilisés et transformés en ce sens. La transition écologique est identifiée comme la source de 10 000 emplois non délocalisables. Cette volonté de faire de Marseille un centre névralgique pour les énergies renouvelables a donc un sens d’un point de vue économique.

L’action métropolitaine en termes d’écologie est encore trop faible. Notre volonté à l’échelle métropolitaine est la même qu’à l’échelle de la ville. Nous ne souhaitons pas découpler les différentes problématiques : dans toutes les actions, l’aspect environnemental (dans son sens large : énergie, biodiversité, climat, adaptation et mitigation, etc.) devra être pris en considération.

Alors que Marseille est au cœur d’un territoire agricole très riche, et qu’à sa porte se situe la première zone de production bio de France, moins de 10 % de la production de la région métropolitaine est consommée localement, 5 % seulement en ce qui concerne le bio. Alors que la ville est auto-suffisante pour son alimentation en 1950, son autonomie n’est plus que de 2 jours aujourd’hui. L’agriculture urbaine a des fonctions économiques et productives très intéressantes, mais elle permet aussi de lutter contre les effets du changement climatique, de préserver la santé et d’améliorer les conditions de vie de tous les habitants de notre cité.

Nous souhaitons relocaliser la consommation des produits agricoles, notamment en soutenant les marchés de producteurs existants et en aidant à l’installation des nouveaux marchés. Nous voulons également développer les projets de halles alimentaires, lieux de vente directe pour les producteurs locaux, lieux de dégustation et de promotion de la qualité des produits régionaux. Pour nous, développer et encourager l’agriculture locale est synonyme d’alimentation de qualité pour tous les Marseillais.

Nous voulons également sanctuariser, en concertation avec la Métropole, les terres agricoles existantes, et suspendre les opérations d’artificialisation.
Comme détaillé dans notre programme, nous souhaitons faire des écoles le fer de lance de notre politique écologique. Nous souhaitons créer autant d’îlots de fraîcheur que possible dans les écoles (arbres, toits végétalisés, etc.). Cela pourra être fait à l’occasion des rénovations nécessaires : nous investirons 1 milliard dans les écoles, afin de rattraper le retard qui handicape tous les jeunes Marseillais et d’enfin avoir une école publique digne à Marseille.

Enfin, un contrat nous engageant avec Sodexo jusqu’en 2025, nous préparerons la fin de ce monopole. La cantine de demain devra reposer sur l’agriculture locale et des cuisines plus proches de nos assiettes. Pour le détail de nos propositions concernant l’agriculture locale, et notamment urbaine, je vous renvoie à notre programme, le 1er point de notre partie sur l’écologie lui est consacré.

En espérant vous avoir répondu, et en restant à votre disposition,
Bien à vous,

Le Printemps Marseillais

Le Printemps Marseillais s’engage auprès du
Secrétariat Social de Marseille

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