Notre Programme

Agriculture urbaine, alimentation et biens communs

L’écologie est un des fondements du programme du Printemps Marseillais : transports, espace public, santé, bâtiments, éducation… chacune de nos actions publiques sera décidée à l’aune des urgences que nous imposent les changements climatiques et la situation d’une des villes les plus polluées de France. Pour les combattre, et nous adapter à leurs conséquences prévisibles.

A.L’agriculture, pilier d’une économie urbaine en transition

Avec un bassin de consommation de plus de 860 000 habitant·es, Marseille est au cœur de 28 terroirs de production agricole d’une grande diversité. Or dans les faits, nous importons la quasi-totalité des aliments que nous consommons. Nous exportons 90 % de la production agricole des Bouches-du-Rhône, alors que nous pourrions consommer localement ce que nous produisons dans nos terroirs d’exception. Pire, les terres agricoles continuent d’être considérées comme un réservoir de foncier constructible, variable d’ajustement de l’aménagement du territoire. Pourtant la préservation de ces terres est essentielle à plusieurs titres :

  • Pour notre souveraineté alimentaire : l’abondance de produits dans les rayons des supermarchés nous berce dans l’illusion d’une souveraineté alimentaire définitivement acquise. Nous devons renforcer notre souveraineté alimentaire en développant des liens entre les espaces agricoles périurbains et les pôles urbains.
  • Pour la lutte contre le changement climatique : des recherches récentes ont montré l’influence significative que peut avoir l’occupation des sols (villes, prairies, cultures, forêts, etc.) sur la météorologie, le climat (températures, précipitations), ou encore la qualité de l’air sur des distances allant du kilomètre à plusieurs dizaines de kilomètres. Il est ainsi aujourd’hui admis que l’usage des sols en zone périurbaine a un impact sur les températures et la qualité de l’air en cœur d’agglomération
  • Pour le maintien de la biodiversité : en particulier les oiseaux et insectes, à condition de privilégier une agriculture biologique sans intrant toxique.
  • Faire le choix du développement de l’agriculture urbaine suppose de stopper l’artificialisation des terres agricoles et de mettre en place une politique foncière ambitieuse et de structurer les filières agri-alimentaires locales, de la production à distribution.

    Nous voulons :

    Stopper la bétonisation des terres agricoles et des espaces naturels.

    Malgré les promesses des pouvoirs publics municipaux et départementaux, 20 ha sont directement menacés sur la commune de Marseille par des projets routiers et immobiliers. Cette bétonisation est lourde de conséquences : alors qu’elle était auto-suffisante en 1950, l’autonomie alimentaire de Marseille n’est plus aujourd’hui que de 2 jours. La nouvelle municipalité mettra fin à cette artificialisation des terres agricoles et des espaces naturels et redonnera toute sa place à l’agriculture en ville. Ainsi, dès la première année, nous suspendrons les opérations d’artificialisation et, en concertation avec la métropole nous sanctuariserons les terres agricoles existantes.

    Augmenter progressivement les surfaces consacrées à l’agriculture.

    La baisse du nombre d’exploitations agricoles témoigne des difficultés économiques que rencontre le secteur et de la hausse des prix des terres agricoles. Aujourd’hui, moins de 1400 ha sur les 2400 ha de terres agricoles sur le territoire Marseille Provence sont exploités. Pour mobiliser les terres agricoles disponibles, augmenter la surface agricole exploitée et sécuriser l’installation des nouveaux agriculteurs, nous élaborerons, en concertation avec la métropole, une politique du foncier agricole ambitieuse, s’inscrivant dans une politique d’aménagement du territoire plus globale (urbanisme, activités économiques…).

    Nous nous engageons à sauvegarder toutes les terres agricoles grâce à des outils de protection foncière tels que les Zones agricoles protégées (ZAP) et les Périmètres de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN). Ces dispositifs combinent protection et projet via un plan d’actions qui vise à pérenniser la vocation agricole des terres et permet le développement des activités sur le long terme.

    Soutenir la structuration des filières agricoles biologiques et locales.

    L’accompagnement des filières agricoles locales (privilégiant une agriculture biologique sans intrant toxique et non dépendante du pétrole) constitue une mesure clé de la relocalisation. Si la protection foncière des terres est indispensable à la pérennisation de l’activité agricole, elle doit impérativement s’accompagner d’une valorisation économique de la filière par la création de débouchés pérennes. La Municipalité, en coordination avec la Métropole, accompagnera et portera la création de filières alimentaires locales, avec concrètement :

    • l’achat de terres (par des fonds publics, privés ou mixtes) afin d’en favoriser l’accès aux agriculteurs (location peu onéreuse via des baux ruraux à clauses environnementales – BRCE)
    • un programme de valorisation économique des produits agricoles issus du terroir marseillais : approvisionnement de la restauration collective, marque de territoire à destination des citoyens-consommateurs, création de magasins de producteurs et éducation des consommateurs à l’alimentation durable.

    Ce dispositif d’accompagnement de filières paysannes porte par exemple déjà ses fruits à Rennes, avec le « Programme eau en saveurs ».

    Développer une agriculture urbaine à haute qualité environnementale.

    À Marseille, comme dans de nombreuses autres villes françaises, on assiste depuis une dizaine d’années au développement de nombreux projets d’agriculture urbaine.

    Outre la production d’aliments, étant donné les nombreux services économiques, sociaux et environnementaux qu’elles procurent, ces initiatives doivent être soutenues et développées. Ainsi, dès la première année, nous engageons des opérations d’acquisition ou de mise aux normes sur les espaces urbains potentiels (toitures par exemple). Nous lancerons, sur le modèle des Parisculteurs, des appels à projets et sélectionnerons ceux pouvant bénéficier d’appuis financiers, . Nous engagerons des «baux carrières» préférentiels de longue durée permettant de sécuriser les porteurs de projet (15 à 25 ans). Les porteurs de projets devront respecter une charte de haute qualité environnementale.

    le printemps marseillais s’engage à :

    • Promouvoir les structures d’agriculture urbaine existantes, comme la Cité de L‘Agriculture.
    • Aider au développement des projets d’élevage urbain (ferme, ruches, aquaculture).
    • Soutenir les projets de fermes pédagogiques.
    • Développer les jardins partagés, les potagers d’entreprise et les potagers municipaux.
    • Soutenir des projets liant agriculture et énergie avec la production d’énergie au sein de fermes urbaines (agri-photovoltaïsme ou micro-éolien).
    • Aider au retour de l’animal en ville : moutons tondeurs de pelouse, retour du cheval de trait sur des axes appropriés, développement de bassins d’aquaculture et d’hydroponie à Marseille.
    • Etendre aux productions agricoles urbaines l’arrêté 0% pesticides.
    • Développer des projets d’aquaculture sur les bords de mer sur le modèle de la ferme aquacole Bio du Frioul par exemple. – Créer une pépinière centrale (approvisionnement, formations, parcelles expérimentales, laboratoire, restauration…). – Contribuer à la création d’une ceinture verte autour de Marseille, composée d’espaces agricoles (maraîchage, arboriculture, viticulture, pâturage, sylviculture…) et d’espaces naturels, permettant outre une production agricole locale, de lutter contre les effets du changements climatique (incendies, îlots de chaleurs…), de développer la biodiversité et de valoriser les biodéchets.

    B.Une alimentation de qualité accessibles à tous les Marseillais

    A Marseille, le taux de pauvreté atteint 25 % et dépasse les 50 % dans certains quartiers. Cette pauvreté se traduit par une alimentation souvent peu variée et de faible qualité.

    Nous voulons :

    • Améliorer l’accessibilité des populations vulnérables à une alimentation plus saine et diversifiée.
    • Rapprocher les lieux de production et de consommation en développant les circuits courts et en faisant la promotion de produits locaux.
    • Soutenir les marchés de producteurs existants et aider à l’installation de nouveaux marchés dans les quartiers qui n’en disposent pas.
    • Développer des projets de halles alimentaires, lieux de vente directe pour les producteurs locaux notamment en production biologique, lieux de dégustation et lieux de promotion de la qualité des produits régionaux.
    • Soutenir les lieux de vente direct sur les 111 quartiers de Marseille (épiceries paysannes, AMAP, cafoutch, épiceries solidaires, paniers marseillais, projets de frigo solidaires…).
    • Développer les jardins partagés qui favorisent la diversification et la qualité de l’alimentation chez ceux qui y participent et chez leur famille et diffusent des valeurs sociales, culturelles et symboliques essentielles.
    • Promouvoir la mise en œuvre d’actions d’animation, et d’apprentissage (ateliers de cuisine, conseil pour organiser ses courses, conseils diététiques, cours de jardinage) dans les écoles, les centres sociaux, à la Cité de l’Agriculture ou dans les associations de soutien aux plus défavorisés.
    • Expérimenter des «bons d’achats fruits et légumes» pour lutter contre la précarité alimentaire. Restreints à l’achat de fruits et légumes, ils seront distribués par les centres communaux d’action sociale.

    C.Stop au monopole de SODEXO dans nos cantines scolaires !

    La ville de Marseille est l’un des plus importants marchés pour Sodexo en Europe. En situation de monopole pour l’approvisionnement de nos cantines scolaires, la prestation et le contrat de la Sodexo font l’objet de critiques récurrentes et de plus en plus vives concernant la qualité des aliments proposés, le gaspillage alimentaire, l’impact environnemental et économique de ce choix. La délégation de service public a montré ses limites et ne répond plus aux attentes des citoyens en termes d’alimentation durable et de qualité pour nos enfants. Au-delà des cantines scolaires les autres contrats municipaux passés avec Sodexo seront à terme aussi examinés comme les cantines des employés municipaux.

    Concernant les cantines scolaires, nous souhaitons d’une part, améliorer la qualité alimentaire et gustative des produits proposés, en augmentant la part des produits bio, en diversifiant davantage l’alimentation et en modifiant la composition des plats et d’autre part, améliorer l’impact environnemental de cette restauration, à travers la lutte contre le gaspillage alimentaire, la suppression du plastique, la mise en place d’une journée sans viande et le développement des approvisionnements en produits locaux grâce aux circuits courts. Dès la première année,

    Nous voulons :

    • Réaliser un audit juridique et technique du contrat avec Sodexo, afin notamment de vérifier sa conformité avec la loi (lois sur les biodéchets, le gaspillage alimentaire, le plastique, le jour végétarien) et sa bonne application.
    • Préparer la fin du monopole de la Sodexo, à l’issue du contrat de 2025, en nous appuyant sur l’agriculture locale et sur des cuisines plus proches de nos assiettes. Avant 2025, nous étudierons toutes les alternatives possibles, en particulier le retour à une régie publique avec la mise en place de cuisines centrales municipales par secteur, arrondissement ou quartier.
    • Élaborer et mettre en œuvre dans toutes les écoles un programme d’éducation à l’alimentationen associant, tout au long du processus, les employés municipaux revalorisés (cuisiniers, Atsem…) et des représentants des parents et des élèves.

    D.Protéger nos biens communs: l’eau, l'air et les espaces naturels et boisés

    Pour s’adapter aux bouleversements climatiques de plus en plus sévères, la ville a besoin d’une véritable maîtrise publique démocratique des biens communs nécessaires à toute vie que sont l’eau, l’air et les espaces naturels et boisés.

    Nous voulons :

    Recenser les ressources en eau dans le sous-sol de Marseille

    90 % de l’eau potable de Marseille provient actuellement du Canal de la Durance, construit au XIXe siècle. Avec le réchauffement climatique et la fonte des glaciers, ces ressources en eau potable diminueront fortement dans les prochaines décennies. Il est urgent de recenser d’autres sources d’approvisionnement, comme les nappes phréatiques. Pour se faire une idée de l’hydrologie du sous-sol marseillais, nous disposons actuellement de ressources cartographiques très insuffisantes. Les seuls relevés disponibles datent de 1934 en ce qui concerne la nature des sols. Pour pallier ce manque, nous embaucherons un géologue afin de procéder à des forages, recenser les nappes phréatiques, et faire un état des lieux des puits existants.

    Maîtriser le cycle de l’eau

    Avec le changement climatique, le cycle de l’eau est bouleversé dans une ville où rien n’a été anticipé. Marseille connaît des canicules et des épisodes de pluies intenses qui vont devenir plus sévères et plus nombreux. Contrairement à d’autres villes, en cas de chaleurs extrêmes et prolongées, il est vain de chercher à se rafraîchir dans l’espace public.

    Les pluies violentes créent des ruisseaux d’orage impétueux dans les rues, s’engouffrent dans les avaloirs, soulèvent les plaques d’égouts, rejoignent le réseau unitaire. Le flot ne peut plus être traité. Il est renvoyé à Cortiou par le grand émissaire où il pollue la Méditerranée. Il faut donc restaurer le plus possible les flux naturels de l’eau, en permettant leur rétention, leur ralentissement et leur infiltration dans le sol. L’eau des toitures doit être d’abord contenue à la parcelle et au niveau de chaque bâtiment.

    Nous voulons :
    • Mettre en place des systèmes de gestion des eaux de pluies dans l’espace public, à travers la création de noues, de fossés, de bassins, mais aussi de zones humides et de plans d’eau.
    • Désimperméabiliser le sol urbain, selon le principe « pour 1 m² de surface imperméable, 1,5 m² de surface d’infiltration », en commençant par les trottoirs et les zones piétonnes.
    • Imposer que toutes les constructions neuves ou rénovées intègrent des systèmes de récupération des eaux pluviales des toitures (citernes…) ; les végétaliser pour ralentir les écoulements dans les réseaux, et intégrer des espaces humides dans la conception paysagère.
    • Aménager des systèmes publics de lutte contre la chaleur et des douches publiques.

    Construire une démocratie de l’eau pour faire face au bouleversement climatique

    • Créer des institutions démocratiques municipales et métropolitaines. Dans chaque quartier, nous constituerons des instances participatives. Elles associeront des élus, le personnel municipal, des associations et les habitants volontaires.
    • Installer dans la Métropole la gestion publique et démocratique de l’eau potable, de l’assainissement et de l’hygiène sous forme de régies publiques, en mettant finaux délégations de service public confiées à Veolia et à Suez.
    • Prendre soin des besoins hydriques des habitants dans l’espace public et des élèves dans les écoles.
    • Aider les habitants à contrôler la qualité de l’eau au robinet en fournissant à leurs associations des kits et des formations pour développer leur expertise citoyenne.
    • Faire baisser le prix de l’eau et améliorer le rendement du réseau.
    • Restaurer et étendre le réseau d’eau brute en vue du nettoyage des rues, de l’arrosage et de l’agriculture périurbaine et urbaine.
    • Généraliser la fourniture de dispositifs d’économie d’eau potable au robinet.
    • Interdire les coupures dans la résidence principale ; instituer les premiers m3 d’eau gratuits.
    • Installer une trentaine de douches publiques.
    • Planifier la construction et l’exploitation par la Métropole d’une centaine de toilettes publiques et d’un nombre équivalent de fontaines d’eau potable.
    • Rénover les toilettes scolaires en les rendant agréables et hygiéniques et en fournissant du papier toilette humide.
    • Créer des points d’eau potable attractifs dans les écoles.
    • Fournir des gourdes biodégradables aux élèves comme première mesure dans la stratégie globale contre la consommation de l’eau en bouteilles plastiques.

    Retrouver un air respirable

    L’air que nous respirons est un bien commun. Sa pollution nuit gravement à la santé des marseillais et à leur espérance de vie. Nous nous engageons à faire baisser significativement les pollutions dues aux différents types de navires et au trafic automobile.

    Nous voulons :
    • Réduire les émissions de CO2 de 20% en menant une politique de développement des transports en commun et d’aménagement mettant fin au tout voiture.
    • Exiger du Grand port maritime de Marseille la mise en place très rapide de branchements électriques à quai et l’adduction au GNL.
    • Favoriser l’expertise citoyenne et le contrôle de la pollution par les Marseillais en instituant un observatoire citoyen marseillais de la pollution de l’air doté de moyens suffisants pour installer des appareils de contrôle robustes sur les sites adéquats, pour faire procéder aux analyses qu’il jugera nécessaires. Il sera habilité à proposer aux diverses instances démocratiques municipales les mesures de corrections qu’il aura élaborées.
    • Fournir à des collectifs d’habitants des kits pour analyser de la qualité de l’air près de chez eux aux moments qu’ils jugeront critiques.

    Sanctuariser les espaces naturels et forêts, préserver la biodiversité

    Arrêter tous les projets destructeurs des espaces naturels

    La destruction des espaces naturels menace la biodiversité du territoire marseillais. Pour stopper l’hécatombe, tous les projets destructeurs seront revus en conséquence : annulation du Boulevard Urbain Sud transformé en voie de cheminement doux vélo et piéton, de la pinède du Roy d’Espagne et de tous les espaces naturels traversés. Nous mobiliserons nos efforts pour mettre fin au projet métropolitain de rocade routière LINEA entre Sainte-Marthe (14e), Plan-de-Cuques et Allauch.

    Préserver et développer les forêts et espaces naturels boisés

    Nous développerons une politique de protection des espaces naturels boisés fragilisés par le réchauffement climatique. Nous mettrons également en œuvre un plan de reboisement massif des collines de Marseille pour étendre les espaces naturels boisés et enrichir leur biodiversité. Ce grand plan de reboisement sera déployé en collaboration avec L’Éducation Nationale (écoles, collèges, lycées et universités) ainsi que les organismes de formation et de paysagistes pour impliquer fortement la jeunesse dans l’action de reboisement.

    Protéger tout le littoral

    Nous protégerons les milieux naturels littoraux pour préserver la biodiversité, pour limiter le ruissellement et l’érosion des sols et pour maintenir des cheminements piétons agréables. Concrètement, nous stopperons la dégradation du littoral en limitant les pressions humaines : création de sentiers balisés pour canaliser la fréquentation et les piétinements, réduction du trafic automobile en bord de mer, réduction des zones privatisées et des espaces publicitaires. En parallèle, nous reboiserons et nous planterons des végétaux menacés de disparition. Le programme “Life Habitats Calanques” fédère actuellement une campagne de plantation d’astragales, de plantain, de thym à la Pointe Rouge et au Frioul. Il sera soutenu et pérennisé par nos services, en partenariat avec le Parc National des Calanques, le Naturoscope, le Conservatoire du Littoral et l’Agence régionale pour l’environnement (ARPE). Nous lancerons un Grand plan de reboisement des littoraux de la ville (Région Sud – Office National des Forêts).

    Préserver la propreté des plages

    Nous mettrons en place un Service de propreté des plages qui aura pour mission de faire de la pédagogie autour de la plage comme bien commun fragile, de verbaliser les contrevenants et les dépôts sauvages d’ordure. Ces équipes interviendront notamment après les tempêtes pour un nettoyage manuel des plages. Nous déploierons un ensemble de mesures pour réduire la production de déchets sur les plages : sensibilisation, installation de fontaines à eau potables… Nous lutterons enfin contre la pollution des eaux de baignade lors des épisodes orageux, par un grand Plan de maîtrise des risques d’inondation et de pollution due aux eaux usées.

    Lutter contre l’érosion du littoral

    Nous maintiendrons les banquettes de posidonie sur les plages en dehors de la saison estivale. Les interventions d’entretien seront ponctuelles et non invasives pour laisser l’écosystème naturel reprendre ses droits et protéger les plages de l’érosion due aux vagues.

    Préserver la gratuité de l’accès à la nature

    Le Gouvernement a récemment reçu un rapport intitulé “Parcs nationaux. Quelles pistes de financements additionnels ?”, rapport co-écrit par le Directeur du Parc National des Calanques. Ce rapport préconise de rendre payant l’accès au Parc National des Calanques et d’envisager d’autres mesures de financement comme un sponsoring par des entreprises privées. Nous empêcherons la privatisation du Parc des Calanques et nous garantirons la gratuité de l’accès à tous les espaces naturels.

    E.Pour une Ville et une Métropole plus attractives, inclusives, écologiques et responsables

    • Réduire la pauvreté en créant plus d’emplois locaux grâce aux clauses environnementales et sociales des marchés publics, et réduire la fracture nord/sud.
    • Révéler le potentiel des habitants de Marseille en leur offrant une égalité des chances dans l’accès aux formations, aux qualifications, et aux métiers.*
    • Orienter massivement l’appareil productif au service de la réhabilitation et de la construction de logements à faible empreinte environnementale.
    • Faire de Marseille un port urbain exemplaire.*
    • Mieux mobiliser le potentiel international de la ville, avec ses habitants.*
    • Faire de Marseille la capitale des objectifs du développement durable (ODD).*
    • Développer les compétences numériques avec les entreprises et établissements de formation.
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