Notre Programme

Plan d’urgence pour l’école publique

L’école est un lieu d’apprentissage et d’émancipation. L’École publique a l’obligation d’accueillir tous les jeunes, au-delà de l’origine des familles, des inégalités sociales et des convictions particulières des uns et des autres dans de bonnes conditions. Elle doit répondre à l’exigence de laïcité, à l’accès à une culture commune partagée afin de former des citoyens libres et responsables.

Elle permet la sociabilisation, fait se rencontrer les différentes communautés du peuple de Marseille, favorise le vivre-ensemble et le savoir-être. Parce qu’elle est laïque, elle accueille et respecte tous les enfants, d’où qu’ils viennent. Elle leur offre une éducation gratuite et de qualité, tout en faisant vivre les valeurs et les principes qui constituent notre pays, héritages des Lumières et de la Révolution française. Ainsi l’école reste la pierre angulaire des promesses de la République : qui que vous soyez, vous pouvez devenir autre chose que ce à quoi votre naissance vous prédestinait. La détermination sociale n’existe plus, à condition d’avoir des conditions d’éducation à la hauteur. Hélas…

En 2016, le journal Libération titrait : “Les écoles à Marseille sont la honte de la République”. Depuis, qu’est-ce qui a réellement changé ? Pas grand-chose ou si peu… Pourtant, les enseignants et les parents d’élèves ne cessent d’alerter les services de la Mairie sur les dysfonctionnements graves qu’ils subissent au quotidien. La réponse fut d’abord le mépris ou des réponses pagnolesques. Puis vint un plan en Partenariat Public Privé (PPP) à 1 milliard d’euros, qui était en réalité un cadeau aux multinationales. En outre, ce plan ne prévoyait que la reconstruction de 10 % des écoles et rien pour les autres. Ainsi, aucune école des quartiers centraux les plus concernés par l’habitat dégradé ne s’y trouvait : rien à Belsunce, Noailles ou Belle de Mai… Cette maltraitance de nos enfants doit cesser et l’état d’urgence pour nos écoles doit être décrété par la future municipalité.

A.Investissement massif pour la construction et la rénovation des écoles

Depuis 25 ans, l’école publique reste la grande oubliée des politiques municipales. Ainsi le nombre d’écoles construites ou rénovées ne suit pas la hausse démographique et le budget reste sans ambition. Dès lors, les écoles publiques se trouvent en souffrance et en difficulté pour remplir leurs missions, et du coup, l’école privée attire de plus en plus de familles inquiètes. La nouvelle municipalité devra rattraper le retard en mettant en œuvre des moyens nécessaires et importants. L’école et, donc, l’avenir de nos enfants seront la priorité des priorités.

Le Printemps Marseillais s’engage à :

  • Établir un Plan Pluriannuel d’Investissement de 1 milliard d’euros pour la construction et la rénovation des écoles, en tenant compte de la hausse démographique par secteur, et en utilisant systématiquement la maîtrise d’ouvrage publique sans faire appel au financement privé.
  • Développer une compétence municipale de gestion du territoire pour maîtriser ce plan.
  • Faciliter l’accès à la commande publique pour les PME et TPE locales.
  • Construire et rénover les installations culturelles et sportives (bibliothèques, piscines, stades, gymnases…).
  • Conditionner l’autorisation des nouveaux projets immobiliers à la construction d’écoles pour accueillir les nouveaux habitants.
  • Favoriser la transversalité des lieux : école – centre aéré – étude du soir.
  • Élaborer le programme-type de l’école idéale marseillaise en partenariat avec l’ensemble des acteurs de l’école publique.

La création de groupes scolaires a été une des fiertés de notre ville dans l’après-guerre : à l’époque, grâce à la volonté de Gaston Defferre, et par l’ingéniosité de René EGGER, une école sortait de terre par semaine. Ces écoles ont permis à des milliers d’enfants de Marseille d’avoir accès à un enseignement et de s’émanciper. Renouons avec cette histoire, garantissons aux enfants de notre ville le droit à l’éducation dans des écoles dignes et respectueuses de l’environnement.

B.Réorganisation de l’entretien des écoles

Les problèmes du quotidien sont nombreux et pourrissent la vie des enseignants comme des élèves. Des chauffages en panne, des punaises de lit, des plafonds qui tombent ? Est-ce la fatalité ? Comment peut-on demander à des enfants de se comporter en bons citoyens si la République ne leur montre pas l’exemple en leur offrant des conditions d’études correctes ? Pour pallier ces problèmes ? Un numéro de téléphone, qui sonne dans le vide, ou des agents municipaux démunis et sans matériel adéquat. Une réorganisation des services s’impose. Et surtout, ce sont les futurs élus qui devront montrer l’exemple, tracer une ligne claire et favoriser la réactivité des services pour le mieux-être de tous.

Le Printemps Marseillais s’engage à :

  • Doubler le budget entretien du bâti des écoles, pour rattraper le retard accumulé sur l’entretien courant et remédier rapidement aux petits travaux urgents.
  • Créer un site Internet dédié aux travaux pour être à l’écoute des usagers en toute transparence sur le suivi.
  • Créer une unité de “référents travaux” pour l’entretien rapide et urgent des locaux.
  • Créer des postes d’Agent de Maintenance Mutualisé pour 6 écoles pour une prise en charge optimisée des travaux d’entretien dans les écoles.
  • Réaliser un inventaire pour connaître et apprécier le patrimoine des écoles de la ville.
  • Instaurer une commission de suivi et de concertation des travaux.
  • Établir un diagnostic amiante dans chaque école.

Principe d’Agent de Maintenance Mutualisé :

Le principe proposé est d’une demi-journée de présence de l’agent par semaine sur l’école + le temps du mercredi et 2 demi-journées pour les travaux volants parmi les 6 écoles : entretien courant, nettoyage vitre accessible, espaces extérieurs, peinture, inspection visuelle, accompagnement entreprise, suivi des équipements tels que le chauffage, SSI et alarmes, suivi des demandes de travaux provenant des usagers. Une partie du recrutement sera faite en interne.

C.Amélioration pour les usagers de l’école

Bien vivre l’école, c’est aussi y accéder en toute sécurité, respirer mieux, bien y manger, bénéficier d’un confort pour tous et profiter des mêmes avantages que toutes les écoles de la République. Le Printemps Marseillais souhaite donner plus d’importance au bien-être de tous les usagers de l’école. Nous serons attentifs à tout ce qui peut avoir un impact sur la santé, facilite les apprentissages et aide l’enfant à se construire.

Le Printemps Marseillais s’engage à :

  • Défendre et améliorer le service public d’éducation.
  • Assurer la sécurité routière aux abords des écoles : en partenariat avec les services de l’urbanisme/aménagement et le personnel municipal (médiateur) – consultation des comités d’hygiène et sécurité.
  • Mettre en place un contrôle de la qualité de l’air intérieur et extérieur.
  • Créer un service en charge du contrôle de la qualité de vie dans les écoles pour garantir le respect des règles et normes en vigueur.
  • Handicapés : faciliter leur accueil en adaptant les locaux et mettre en place des ascenseurs.
  • Favoriser des garderies ouvertes plus tôt le matin et plus tard le soir.
  • Installer un espace sieste de taille suffisante dans chaque école maternelle afin de respecter le rythme biologique des enfants. La sécurité et le confort de cet espace seront définis (pas de lits superposés, confort des lits, rideaux occultants, insonorisation) et contrôlés régulièrement.
  • Mettre en place une gestion efficace du parc informatique par du personnel municipal formé pour subvenir aux besoins de chaque école, définis en concertation avec les équipes pédagogiques (matériel standard en nombre suffisant + logiciels libres + connexion fibre).
  • Installer des systèmes de régulation de chauffage efficaces et adaptés aux bâtiments.
  • Créer des locaux adaptés et dédiés pour les soins des enfants.
  • Établir une planification des commissions de sécurité avec la possibilité pour les associations des parents d’élèves de participer aux pré-visites. Cette planification et les rapports de la commission seront consultables par tous les usagers.
  • Restauration scolaire : opérer une transition pour passer du modèle de restauration scolaire en partenariat avec la Sodexo (sur la durée du contrat de la Délégation de Service Public en cours) à la remunicipalisation de la cantine. Cette transition sera pilotée intelligemment sans rompre les liens en circuits courts qui ont pu être mis en place avec la Sodexo. Les cuisines seront resectorisées pour être au plus proche du tissu local et adapter la production aux élèves des écoles maternelles, ou élémentaires. Un maximum de produits locaux et bio seront proposés, en envisageant l’installation d’agriculteurs municipaux.
  • Proposer des petit-déjeuners gratuits pour les familles aux revenus modestes qui déposent leurs petits dans les établissements scolaires bien avant le début officiel des classes.
  • Stop aux barquettes plastiques ! Réaliser la préparation des repas et le service à l’aide d’ustensiles et contenants en matériaux inertes tels que l’Inox. Ces changements se feront en concertation avec les cuisiniers et agents municipaux.
  • Modifier la tarification de la restauration pour être progressive et s’adapter au revenu de chaque foyer (10-15 paliers).
  • Effectuer des relevés de décibels dans chaque réfectoire, réaliser les travaux d’insonorisation nécessaires qui seront intégrés au PPI.
  • Améliorer le taux d’encadrement de la pause méridienne pour répondre à la norme AFNOR NFX50-220 : 1 pour 10 en maternelle et 1 pour 20 en élémentaire.

Quitter la Sodexo ?

Notre objectif est de préparer la filière d’approvisionnement de bout en bout avec la participation de la métropole/département/région :

  • Usage de terres agricoles sur le territoire, maraîchages départementaux/métropolitain ;
  • Conserveries et coopératives (avec inclusion des agriculteurs locaux sous condition de respect d’un cahier des charges bio ou raisonné) ;
  • Reprise en main du centre de production municipal ;
  • Constructions de centres de production de repas dans la ville,
  • Mise à disposition des autres directions de la ville et collectivités. Nous avons 5 ans pour le faire, c’est le délai suffisant pour refaire une filière agricole.

Entre 40 et 50 000 enfants déjeunent à l’école. Pour un repas avec des haricots verts par exemple, il faut 7 tonnes de haricots verts, ce qui correspond à la production annuelle (en bio) d’une surface de 7 ha. La solution de production en agriculture raisonnée ou bio se fera donc à l’échelle départementale, et certainement avec les départements limitrophes également. L’impact socio-économique sur la filière agricole sera important.

D.Transparence et écoute de la communauté scolaire

Les choix politiques de ces dernières décennies ont conduit à la fabrication de ghettos scolaires constituant un frein puissant à la mixité sociale. Le soutien au développement de l’enseignement privé a fini d’achever le tableau de ce paysage d’apartheid phocéen. Le Printemps Marseillais souhaite inverser ce processus pour contribuer à l’apaisement de la Ville. Il veut faire confiance à l’expertise de tous les acteurs de l’école en restaurant l’équité et la transparence, tout en favorisant la participation et les échanges. Jusqu’à présent, les parents d’élèves et leurs associations, les enseignants et leurs syndicats, ne recevaient que mépris ou porte close. Un véritable dialogue social avec l’ensemble de la communauté scolaire devra être mis en œuvre.

Le Printemps Marseillais s’engage à :

  • Mettre en place une Commission Écoles & Transparence. Elle sera représentative de la communauté scolaire, indépendante, et aura pour mission de veiller à la transparence de la gestion du budget consultable par tous les habitants.
  • Donner un vrai pouvoir aux conseils d’école, mettre en place des conseils d’école par arrondissement.
  • Assurer l’égalité de traitement de toutes les écoles publiques sur l’ensemble du territoire en termes de moyens humains et matériels.
  • Accorder la subvention à l’école privée au minimum légal, ce à quoi veillera la commission Écoles & Transparence.
  • Réorganiser le périmètre scolaire d’affectation des écoles avec les acteurs de l’école publique. L’équilibre socio-géographique sera assuré entre les écoles, et la sectorisation réactualisée tous les ans.
  • Scolariser tous les enfants présents sur le territoire.
  • Donner la parole aux usagers dans les commissions pour l’obtention des marchés publics.
  • Réaliser une campagne d’appel à candidatures pour le recrutement massif des DDEN (Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale), dont la mission est de veiller aux bonnes conditions de vie de tous les enfants à l’école et autour de l’école. Notre objectif est d’atteindre le ratio d’1 DDEN pour 4 écoles en fin de mandature.
  • Favoriser les échanges entre personnels de différents statuts et fonctions.

Délégué départemental de l’Éducation nationale ?

Les Délégués départementaux de l’Éducation nationale sont des bénévoles partenaires de l’école publique. Nommés officiellement par le directeur académique, les DDEN veillent aux bonnes conditions de vie de l’enfant, à l’école et autour de l’école. Les DDEN sont membres de droit du conseil d’école et membres du conseil départemental de l’éducation nationale. Être DDEN est aussi un acte citoyen : celui de s’engager en investissant une partie de son temps au service de la promotion de l’école publique, de l’intérêt des enfants et de la défense des principes républicains d’émancipation que sont la citoyenneté, la laïcité et la liberté de conscience. Les DDEN exercent une fonction de contrôle, de vigilance, de proposition :

  • Inspection des locaux, du mobilier et de l’équipement
  • Sécurité dans et autour de l’école
  • Surveillance des effectifs
  • Participation au projet de travaux et aménagements
  • Restauration scolaire
  • Transports scolaires
  • Activités périscolaires
  • Caisse des écoles

Le Délégué départemental de l’Éducation nationale est une personne ressource de l’école, il est garant des valeurs républicaines, son action ne prend tout son sens qu’en référence aux principes qui ont fondé l’école publique : l’égalité, la gratuité, la laïcité. Aujourd’hui, on compte seulement une vingtaine de DDEN actifs pour les 470 écoles publiques.

E.Des activités de qualité

Afin de proposer aux enfants des activités de qualité, il est important de remettre de la cohérence entre tous les acteurs de la communauté éducative, notamment en créant du lien entre les enseignants et les animateurs des garderies du matin, du soir, des centres aérés. En outre, les échanges avec les parents d’élèves seront privilégiés. Il est également nécessaire de favoriser l’accès au savoir et à la culture. Ceci nécessite une augmentation significative des moyens alloués aux écoles car celles-ci ne disposent que de très peu de moyens. Enfin, l’école doit permettre aux élèves en difficulté de trouver de l’aide au sein de l’école pour favoriser l’égalité des chances.

Le Printemps Marseillais s’engage à :

  • Élaborer le Projet Éducation de Territoire (PEDT) en concertation entre l’éducation nationale, les parents et la Ville en s’appuyant sur les compétences des associations locales (qui seront subventionnées correctement pour assurer leurs activités).
  • Sur le périscolaire
  • Recruter des référents d’animation qualifiés par la Ville sur des emplois stables et correctement rémunérés, ils seront le lien entre leurs écoles de rattachement, les centres d’animation, et le personnel des associations assurant le périscolaire. Une cohérence sera faite par territoire de l’école entre le périscolaire et l’extrascolaire pour mettre fin aux contrats précaires.
  • Renégocier les contrats périscolaires avec les associations agréées, travailler étroitement avec les centres sociaux et les associations de quartier.
  • Mettre en place une tarification progressive en fonction du revenu des parents (10 tarifs), donner la possibilité d’inscrire les enfants à la journée. Des conditions d’annulation des inscriptions doivent être redéfinies.
  • Mettre en place des études dirigées pour du soutien scolaire le soir.
  • Fournir un goûter sain et équilibré (produits locaux et bio) à tous les enfants de maternelle présents sur le périscolaire du soir, autour d’un moment de convivialité, de partage et d’apprentissage du goût.
  • Sur les budgets de fonctionnement
  • Augmenter le budget de la caisse des écoles.
  • Augmenter le budget des fournitures scolaires et autres fournitures.
  • Faire marcher la concurrence pour les achats de fournitures scolaires, afin d’en diminuer le coût.
  • Sur les sorties scolaires
  • Garantir la gratuité des transports en commun pour les sorties scolaires sur la commune.
  • Mettre à disposition des cars pour les sorties scolaires (service spécialisé RTM) pour toutes les écoles publiques du territoire.
  • Apprendre à nager à tous les élèves est une priorité nationale inscrite dans les programmes d’éducation physique et sportive. Il est une évidence pour Marseille. Les moyens seront mis en œuvre pour que le parcours progressif d’apprentissage de la natation sur tout le primaire soit respecté. Notre objectif est que tous les enfants de CM1 sachent nager.
  • Assurer l’égalité en matière d’accès aux équipements sportifs et culturels sur l’ensemble du territoire, mettre tous les équipements municipaux culturels et sportifs à disposition des écoles gratuitement.
  • Adapter les plages horaires des équipements culturels pour l’accueil du scolaire.
  • Cartographier les équipements privés sportifs pour pallier dans un premier temps au manque d’équipements publics. Des modèles de conventions établis par les services de la Ville faciliteront les procédures administratives pour l’utilisation de ces équipements.
  • Lancer un programme de classes de découverte : chaque enfant aura l’occasion de participer à une classe de découverte au moins une fois au cours de sa scolarité.
  • Organiser des activités extrascolaires autour de la découverte de la ville et de son environnement (archipel du Frioul, musées, port, plages, calanques).
  • Favoriser l’égalité filles/garçons et une sensibilisation à la parité.

F.Revalorisation du personnel municipal

Revalorisation du personnel municipal À Marseille, la gestion du personnel municipal des écoles maternelles pose question. Pas parce qu’il est incompétent, bien au contraire, mais parce que la municipalité en place fait des économies qui mettent à mal la qualité d’accueil et la sécurité des élèves dans les premières années de leur scolarisation. Et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord par la règle inacceptable du N-1 qui consiste à toujours attribuer un agent de moins que le nombre de classes (par exemple, dans une école à 5 classes ne sont attribués que 4 agents municipaux). Mais aussi les agents des écoles cumulent deux fonctions : ATSEM et agent d’entretien. Leurs horaires sont donc sans rapport avec ceux de la classe. Une maîtresse de maternelle passe plus de 3 heures par jour seule avec 31 enfants de 4 ans, c’est inacceptable. Il faudra améliorer considérablement la qualité d’accueil et le taux d’encadrement pour se hisser au même niveau que les autres grandes villes françaises.

Le Printemps Marseillais s’engage à :

  • Rédiger un règlement entre le personnel de l’Éducation nationale, la Mairie, les syndicats de personnels et les associations de parents d’élèves, il fixera les règles de fonctionnement de l’école et les missions des ATSEM, ATE et tout autre personnel municipal au sein des écoles.
  • Les Agents Territoriaux Spécialisés des Écoles Maternelles (ATSEM) : mettre à disposition 1 ATSEM par classe de maternelle sur l’intégralité du temps scolaire (8h-17h), ainsi qu’un contingent de 300 agents volants. L’ATSEM s’occupera uniquement des enfants et seulement du nettoyage de sa classe.
  • Les Agents Techniques des Écoles (ATE) : mettre les ATE nécessaires selon la taille et la configuration de l’école (disposition des cours, natures des sols, nombre d’étages…) pour l’entretien. Les ATE maintiennent dans un état constant de propreté et d’hygiène les classes, ainsi que les toilettes, le linge et le matériel de l’école. Ils assurent l’entretien quotidien des locaux et la surveillance sur le temps de cantine. Les emplois des Agents de Surveillance InterClasse (ASIC) seront transformés en ATE, mettant fin aux conditions
  • Former les agents pour la prise en charge de TOUS les enfants (PAI, handicaps, troubles du comportement, DYS, etc.) sur le temps scolaire, temps de cantine et temps périscolaire en soutien, et non au remplacement des Assistants de Vie Scolaire Temps Cantine.
  • Remotiver l’ensemble des personnels en donnant l’exemple par des élus concernés par les écoles et l’avenir des élèves.

G.Renforcer les liens entre école et environnement

À cause du réchauffement climatique, les étés deviennent précoces et les fortes températures durent de plus en plus longtemps. En outre, avec la bétonisation et la pollution de la ville, certaines écoles deviennent de véritables étuves. Enfin, la disparition de la nature en ville ne doit pas être considérée comme une fatalité. Le Marseille de demain devra être une vitrine de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et une ville qui s’adapte aux nouvelles conditions climatiques en intégrant les dimensions environnementales. L’école sera le fer de lance de ce nouveau projet, avec des nouveaux bâtiments, des aménagements végétalisés et des pistes pédagogiques de découverte et de préservation de la biodiversité.

Le développement durable doit être au cœur des politiques publiques, pour les écoles comme ailleurs.

Le Printemps Marseillais s’engage à :

  • Construire des nouvelles écoles aux normes HQE, BDM et ZEMedS (zéro carbone et adaptées à notre climat).
  • Diminuer la température l’été : améliorer l’isolation des bâtiments et installer des pare-soleil par exemple.
  • Créer autant que possible des îlots de fraîcheur dans les écoles (arbres, toits végétalisés…).
  • Utiliser des produits d’entretien pour le ménage sans perturbateurs endocriniens.
  • Développer de nouvelles pratiques écoresponsables (permaculture dans les écoles, par exemple).
  • Développer les jardins potagers dans chaque école.
  • Réduire l’utilisation des plastiques.
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