Notre Programme

Pour une ville nature et résiliente

Des villes comme Marseille subiront des épisodes de canicules de plus en plus fréquents et de plus en plus longs. Ces records de chaleur seront accompagnés de phénomènes météo plus violents. Notre ville bétonnée n’est pas prête pour affronter de telles hausses de température et des inondations aggravées. Il est urgent de remettre de la nature en ville pour capter le CO2, réduire la pollution, maîtriser les risques climatiques, créer des îlots de fraîcheur et augmenter le bien-être des habitants.

A.Végétaliser la ville pour la rafraîchir et lutter contre la pollution

Mettre la nature à moins de 10 minutes de tous les Marseillais en créant une centaine de parcs et jardins publics en 2 mandats :

Nous créerons 100 parcs et jardins de proximité, pour permettre à chaque Marseillais·e de vivre à moins de 10 minutes à pied d’un parc ou d’une forêt urbaine. Nous végétaliserons en priorité les arrondissements de l’hypercentre (du 1er au 6ème arrondissement) car ils souffrent d’un gros déficit : seulement 3m2 de verdure par habitant·e, alors que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande 12m2.

Arrêter de détruire ou de privatiser les espaces verts :

Nous mettrons fin à tous les projets destructeurs d’espaces verts. Nous rendrons le jardin public Valmer aux Marseillais ; nous annulerons le projet de parking au parc Longchamp ; et nous protégerons le parc de la Mathilde, les jardins Joseph Aiguier et la pinède du Roy d’Espagne

Plan annuel de plantations d’arbres

Pour garantir des îlots de fraîcheur et une réduction réelle de la pollution, nous déploierons une politique structurée de l’arbre en ville, protégeant les arbres existants et planifiant des plantations régulières d’arbres adaptés.
Trois mesures réglementaires : une palette végétale de référence, fixée par modification du PLUi avec des objectifs bioclimatiques, esthétiques et non allergisants ; un Plan annuel de plantation d’arbres avec objectifs chiffrés ; et une « Charte de l’arbre » renforcée par arrêté municipal comme à Nantes, Rennes, Paris (règles de gestion de la taille des arbres, de leur densité, règles de protection des arbres remarquables). Nous mènerons des campagnes de concertation citoyenne et informerons les Marseillais en amont de chaque projet, notamment au travers de jardiniers-médiateurs. Chaque Marseillais verra des arbres au quotidien.

Végétaliser les places et rues de Marseille

Les grandes places de Marseille sont des lieux bétonnés. Elles offrent peu de place pour se détendre et se rafraîchir à l’ombre d’espaces verts. Nous développerons de nouveaux aménagements végétaux des grandes places (squares, pergolas, terrasses ombragées…) : Porte d’Aix, Joliette, Place Sébastopol, La Plaine, Vieux Port, Castellane, Rond-Point du Prado…
Des arbres seront plantés dans des rues végétalisés, en proposant une continuité végétale entre les arbres (plantes, fleurs) en lieu et place du goudron aux pieds des arbres. Là où les rues sont trop étroites pour planter des arbres, nous favoriserons la végétalisation par des pergolas couvertes de plantes grimpantes adaptées. Nous contribuerons à la végétalisation des murs anti-bruit, ponts et pylônes bordant les routes pour les transformer en filtres naturels à particules fines.

Végétaliser les places et rues de Marseille

Les grandes places de Marseille sont des lieux bétonnés. Elles offrent peu de place pour se détendre et se rafraîchir à l’ombre d’espaces verts. Nous développerons de nouveaux aménagements végétaux des grandes places (squares, pergolas, terrasses ombragées…) : Porte d’Aix, Joliette, Place Sébastopol, La Plaine, Vieux Port, Castellane, Rond-Point du Prado…
Des arbres seront plantés dans des rues végétalisés, en proposant une continuité végétale entre les arbres (plantes, fleurs) en lieu et place du goudron aux pieds des arbres. Là où les rues sont trop étroites pour planter des arbres, nous favoriserons la végétalisation par des pergolas couvertes de plantes grimpantes adaptées. Nous contribuerons à la végétalisation des murs anti-bruit, ponts et pylônes bordant les routes pour les transformer en filtres naturels à particules fines.

“Du vert près de chez moi” : du pouvoir pour les riverains !

Les riverains sont les meilleurs connaisseurs de leur quartier, de ses usages et des lieux susceptibles d’être (re)végétalisés. Nous leur donnerons le pouvoir de végétaliser leurs rues. Ils seront invités par l’opération “Du vert près de chez moi” à signaler les lieux qui pourraient accueillir de la végétalisation au plus près de chez eux (délaissés, mobiliers urbains, murs…). Ils pourront signaler ces espaces très simplement, via une application mobile. Ce sera une occasion nouvelle offerte aux habitants de faire vivre leur quartier avec l’aide des services de la Ville. Les sols seront perméabilisés pour accompagner et préserver cette végétalisation, pour permettre l’infiltration des eaux de pluie et pour réduire le ruissellement.

Renforcer le service d’entretien des espaces verts

Marseille n’a aujourd’hui que 54 jardiniers et 1 seul paysagiste… pour 282 parcs ! Nous renforcerons les équipes en ouvrant des postes pour entretenir les espaces verts existants et pour mettre en œuvre notre politique de création de nouveaux parcs et forêts urbains. Ces équipes auront également pour missions d’accompagner le développement de tous les espaces verts, de faire de la pédagogie auprès de la population pour changer notre rapport à la nature et de veiller à l’entretien des bancs, chemins, éclairages, toilettes et aires de jeux.

Développer des jardins partagés et les lieux de convivialité

Nous soutiendrons tous les porteurs de projets de jardins partagés par une aide juridique et technique. Ces jardins partagés sont créateurs de liens sociaux et de convivialité entre voisin·nes. Nous équiperons ces jardins partagés de bancs, de matériel de jardinage et de bacs à compost.

Végétaliser les toits

Nous engagerons une végétalisation des toits des écoles, piscines, gymnases, administrations publiques et maisons de quartier, là où cela est techniquement viable (toutes les structures et bâtiments ne peuvent pas supporter une végétalisation). Ces dispositifs permettent une isolation thermique des bâtiments qui améliore le confort intérieur été comme hiver et réduit les factures énergétiques. Nous encouragerons la végétalisation des toits des bâtiments privés par un dispositif d’aides centré sur la préservation de la biodiversité et la gestion des eaux pluviales.

B.Sanctuariser et protéger les espaces naturels

Arrêter tous les projets destructeurs des espaces naturels

La destruction des espaces naturels menace la biodiversité du territoire marseillais. Pour stopper l’hécatombe, tous les projets destructeurs seront revus en conséquence : annulation du Boulevard Urbain Sud transformé en voie de cheminement doux vélo et piéton, de la pinède du Roy d’Espagne et de tous les espaces naturels traversés. Nous mobiliserons nos efforts pour mettre fin au projet métropolitain de rocade routière LINEA entre Sainte-Marthe (14e), Plan-de-Cuques et Allauch.

Préserver la gratuité de l’accès à la nature !

Le Gouvernement a récemment reçu un rapport intitulé “Parcs nationaux. Quelles pistes de financements additionnels ?”, rapport co-écrit par le Directeur du Parc National des Calanques. Ce rapport préconise de rendre payant l’accès au Parc National des Calanques et d’envisager d’autres mesures de financement comme un sponsoring par des entreprises privées, entre autres “innovations”. Nous empêcherons la privatisation du Parc des Calanques, et proposerons son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.

C.Nous garantirons la gratuité de l’accès à tous les espaces naturels.

Préserver et développer les forêts et espaces naturels boisés

Nous développerons une politique de protection des espaces naturels boisés fragilisés par le réchauffement climatique. Nous mettrons également en œuvre un plan de reboisement massif des collines de Marseille pour étendre les espaces naturels boisés et enrichir leur biodiversité. Ce grand plan de reboisement sera déployé en collaboration avec l’Éducation Nationale (écoles, collèges, lycées et universités) ainsi que les organismes de formation et de paysagistes pour impliquer fortement la jeunesse dans l’action de reboisement.

Protéger tout le littoral

Nous protègerons les milieux naturels littoraux pour préserver la biodiversité, pour limiter le ruissellement et l’érosion des sols et pour maintenir des cheminements piétons agréables. Concrètement, nous stopperons la dégradation du littoral en limitant les pressions humaines : création de sentiers balisés pour canaliser la fréquentation et les piétinements, réduction du trafic automobile en bord de mer, notamment à la Pointe Rouge, et mise en place de navettes RTM fréquentes, réduction des zones privatisées et des espaces publicitaires. En parallèle, nous reboiserons et nous planterons des végétaux menacés de disparition. Le programme “Life Habitats Calanques” fédère actuellement une campagne de plantation d’astragales, de plantain, de thym à la Pointe Rouge et au Frioul. Il sera soutenu et pérennisé par nos services, en partenariat avec le Parc National des Calanques, le Naturoscope, le Conservatoire du Littoral et l’Agence régionale pour l’environnement (ARPE). Nous lancerons un Grand plan de reboisement des littoraux de la ville (Région Sud – Office National des Forêts).

Préserver la propreté des plages

Nous mettrons en place un Service de propreté des plages qui aura pour mission de faire de la pédagogie autour de la plage comme bien commun fragile, de verbaliser les contrevenants et les dépôts sauvages d’ordure. Ces équipes interviendront notamment après les tempêtes pour un nettoyage manuel des plages. Nous déploierons un ensemble de mesures pour réduire la production de déchets sur les plages : sensibilisation, installation de fontaines à eau potables… Nous lutterons enfin contre la pollution des eaux de baignade lors des épisodes orageux, par un grand Plan de maîtrise des risques d’inondation et de pollution due aux eaux usées.

Lutter contre l’érosion du littoral

Nous maintiendrons les banquettes de posidonie sur les plages en dehors de la saison estivale. Les interventions d’entretien seront ponctuelles et non invasives pour laisser l’écosystème naturel reprendre ses droits et protéger les plages de l’érosion due aux vagues.

Renforcer le programme de récifs artificiels

Dans les années 1990, il n’y avait plus de vie en mer dans la rade sud de Marseille, suite à l’aménagement des plages du Prado : l’herbier de posidonie a été tué et avec lui toute la faune marine. En 2000, la ville de Marseille a lancé l’opération “Récifs Prado”, avec l’objectif d’augmenter et diversifier fortement les ressources marines des fonds meubles de la baie du Prado par l’immersion d’habitats écologiques sous-marins. Depuis, ce programme est négligé par la Ville. Nous pérenniserons le soutien de la Ville de Marseille à ce programme de recherche scientifique. Nous relancerons un programme éducatif « Récifs du Prado » pour toutes les écoles, collèges et lycées de Marseille souhaitant initier leurs élèves aux problématiques de protection de la biodiversité marine. Nous étudierons l’opportunité de prolonger le parc des récifs du Prado vers les Calanques et de créer un nouveau parc de récifs en rade nord. Nous proposerons la création d’une conférence annuelle sur les Aires Marines Protégées urbaines, en réseau avec les autres Aires Marines Protégées et en coopération avec l’Office Français de la Biodiversité.

D.Développer un urbanisme réduisant les risques climatiques

Canicules, orages violents, rues transformées en torrents, véhicules et logements endommagés, collecte d’eaux pluviales saturée, plages polluées à chaque pluie : notre ville subit de plein fouet le changement climatique. Or on peut s’attendre à une hausse de 1,2 degré de la température moyenne annuelle en trente ans. Les températures et les précipitations continueront à augmenter : les étés seront plus longs, plus secs et plus chauds, les hivers seront plus courts, plus humides et plus doux. Les phénomènes pluvieux extrêmes s’aggraveront. Nous adapterons l’urbanisme de Marseille pour préserver ses habitants.

Perméabiliser les sols pour éviter inondations et pollutions : un nouveau PLUi

Lors des fortes pluies de printemps et d’automne, de très grandes quantités d’eau ruissellent en ville à cause du “tout béton”. Il faut augmenter l’infiltration des eaux de pluie. Les Marseillais subissent régulièrement des inondations et des pollutions de la mer. Les stations d’épuration ne sont pas conçues pour recevoir une trop grande quantité d’eau. Les jours de gros orages, des eaux usées, polluées aux excréments continuent d’être rejetées en mer sans être traitées.

Nous réviserons le PLUi pour y inclure un grand Plan de maîtrise des risques d’inondation et de pollution due aux eaux usées, qui permettra de maîtriser les coûts de gestion. Nous maîtriserons les risques d’inondation en limitant l’imperméabilisation des sols et en réduisant les volumes raccordés aux réseaux d’assainissement collectif pour éviter leur débordement. Nous maintiendrons des milieux ouverts jouant un rôle de rétention et nous préserverons des zones d’expansion de crue, dans les zones à risque.

Nous réduirons les risques de pollution en favorisant l’infiltration des eaux de pluie sur place partout où le sol le permet et en les faisant décanter dans des bassins de rétention pour éliminer la pollution. Le PLUi modifié inclura plusieurs nouvelles dispositions (infiltration sur place des eaux pluviales ; suppression de l’obligation de construire des places de parking, espaces densément plantés pour infiltrer les eaux de pluie, réseau de petites prairies urbaines, squares de garrigue et pieds d’arbres agrandis). Nous créerons des chaussées réservoir dans les quartiers les plus sensibles aux inondations.

Structurer les droits à construire dans le futur PLUi

Nous classerons en zone urbaine verte les espaces à protéger. Nous favoriserons la création de logements dans des immeubles écologiques de moyenne hauteur, proches de parcs et de stations multimodales de transports en commun. Nous interdirons les constructions élevées sur des axes reliant les collines alentour et le centre-ville, de façon à favoriser la pénétration d’air frais vers le cœur de la ville.

Enrayer les mécanismes d’îlot de chaleur

Nous adopterons une démarche d’urbanisme bioclimatique et de sobriété énergétique dans tous les bâtiments municipaux (mairies, administrations, écoles, centre de loisirs municipaux) pour améliorer le confort thermique à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments, pour limiter les besoins en chauffage et en rafraîchissement et pour favoriser l’accès à l’éclairage naturel.

Nous réduirons la chaleur emmagasinée dans les matériaux urbains (bitume, pierres, béton) : façades blanches et végétalisées, volets, ombrières et ouvertures « méditerranéennes ». Nous isolerons les toitures à l’aide de matériaux naturels et végétalisés lorsque cela est possible. Nous mettrons fin à la construction de grandes verrières, pour réduire l’usage des climatiseurs. Nous veillerons à ombrager les abords de tous les bâtiments publics en plantant des arbres d’essences locales sur leurs parvis et sur leurs terrasses, en lien avec la politique de végétalisation de la ville.

E.Pour une ville bas carbone : sobriété et efficacité énergétiques

L’énergie la plus propre est celle qu’on ne consomme pas ! Notre objectif prioritaire en matière de gestion de l’énergie sera la baisse des consommations, à travers une politique ambitieuse de sobriété et d’efficacité énergétique. Cette politique permettra à la fois une diminution des coûts pour la Ville et ses habitant·es, et une diminution de l’empreinte carbone du territoire.
D’importantes marges de manœuvre existent. Montpellier a par exemple diminué de moitié le coût par habitant de l’électricité publique dans les équipements et bâtiments. En 25 ans, ils ont économisé 45 millions d’euros, de quoi financer 5 groupes scolaires, 5 crèches et 4 gymnases. Nous définirons un plan ambitieux de diminution de la consommation énergétique de la ville afin d’atteindre -20% de consommation d’ici 2026

Créer un Service de conseil en énergie

Nous créerons un Service de conseil en économie d’énergie à destination de l’administration municipale, des habitant·es et entreprises. Cette équipe de techniciens spécialisés – que nous pourrons mutualiser avec les services de l’Agence locale de l’énergie – aura pour mission d’apporter un support de proximité aux gestionnaires des bâtiments et des équipements de la Ville (musées, écoles, piscines, bureaux, etc.). Ils interviendront aussi bien sur les aspects concernant la sobriété (coupure de l’éclairage et des équipements informatiques à certaines heures, meilleur réglage du chauffage, meilleur entretien des équipements) et l’efficacité : recommandation de remplacement de certains équipements.

Lutter contre le gaspillage énergétique dans les bâtiments et équipements publics

Nous réaliserons un audit énergétique complet des bâtiments et équipements publics. Nous programmerons des travaux d’isolation et de rénovation thermique, en remplacement de dispositifs de chauffage énergivores. Pour l’éclairage public, nous veillerons à réduire l’intensité lumineuse (voire l’extinction dans certaines zones) durant certaines heures de la nuit, sans remettre en question la sécurité des Marseillais·es, et à utiliser des technologies basse consommation.

Interdire les installations et projets énergivores superflus

Nous mettrons tout en œuvre pour éviter les consommations d’énergies superflues : obligation d’extinction des vitrines lumineuses de magasins après leur fermeture ; suppression de la publicité vidéo et des écrans publicitaires dans l’espace public. Ces mesures permettront également de lutter contre l’incitation permanente à la consommation et l’accaparement de l’attention des habitants, fléaux dans nos grandes villes. Les projets d’envergure – notamment ceux représentant de fortes consommations d’énergie – feront l’objet de débats publics spécifiques : par exemple les data centers.

Baisse de la consommation d’énergie des transports et de leur empreinte carbone

Notre politique de transport réduira très significativement la consommation de carburant : transfert vers les transports en commun et les déplacements doux (marche, vélo), mise en place de parkings relais, baisse de la vitesse dans le centre-ville, covoiturage. Ces mesures se doubleront d’une diminution de l’empreinte carbone des transports, avec la conversion des flottes de véhicules de la ville (notamment les bus et bennes à ordures) à des motorisations propres (Bio-GNV, électrique).

F.… et développement des énergies renouvelables

Les énergies renouvelables sont par nature décentralisées et permettent aux territoires de s’emparer des enjeux énergétiques jusqu’à présent contrôlés par l’Etat et les multinationales de l’énergie. Cette opportunité prend tout son sens sur notre territoire : l’un des plus ensoleillés et venteux de France, face à la mer. Nous ferons de la métropole Aix Marseille Provence un territoire producteur d’une énergie renouvelable, décarbornée, locale et contrôlée en grande partie par ses habitants. La création de cet éco-système aura de nombreuses retombées positives pour la ville, notamment en matière de création d’emplois locaux (en études, installation et maintenance de ces installations).

Dresser un diagnostic complet du potentiel en énergies renouvelables

Nous réaliserons avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) et l’Agence locale de l’énergie une cartographie des gisements de production d’énergie renouvelable sur le territoire métropolitain (faisabilité technique et économique) :

  • photovoltaïque et chauffage solaire en toiture : bâtiments publics, entrepôts/ hangars, habitations, etc.
  • photovoltaïque dans les parkings, au-dessus des voitures – notamment ceux des zones commerciales (la Valentine, Grand Littoral par exemple) et au sol (délaissés, friches)
  • éolien en mer flottant sur le littoral marseillais, au niveau du delta du Rhône et de l’étang de Berre – en restant vigilants à l’acceptabilité citoyenne des projets
  • petites installations hydroélectriques sur les cours d’eau marseillais
  • méthanisation, gazéification : valorisation des déchets ménagers, agricoles et de l’industrie agro-alimentaire et au niveau des stations d’épuration.
  • Ce diagnostic inclura également des sources potentielles de récupération d’énergie de proximité : chauffage urbain, d’équipements publics, énergie thermique des datacenters, etc. Ce diagnostic sera mis à disposition de l’ensemble des acteurs.

    Systématiser la production d’énergie renouvelable pour les projets de construction et réhabilitation

    Nous imposerons que tous les projets de construction et de réhabilitation des bâtiments municipaux soient équipés de systèmes de production d’énergie renouvelable : chauffe-eau solaire, photovoltaïque en toiture, géothermie pour le chauffage des bâtiments. En coordination avec la Métropole, dans le Plan Local d’Urbanisme intercommunal nous renforcerons les dispositions favorables à la production d’énergie renouvelable : densité et mixité des usages sont des facteurs favorables aux réseaux de chaleur ; implantations des constructions favorables à l’installation de solaire photovoltaïque (orientation et inclinaison des toitures, absence de masques solaires)

    Favoriser la création de coopératives citoyennes de production d’énergie renouvelable

    En Allemagne, la moitié de la production d’énergie renouvelable est dans les mains des citoyens, ce qui les placent au 14e rang européen des opérateurs d’énergie. Les projets de coopérative citoyenne de production d’énergie connaissent désormais un fort engouement en France sous l’impulsion d’organisations telles Qu’Énergie Partagée. Les coopératives citoyennes de production d’énergie ont de très nombreuses retombées positives pour le territoire et les habitants : sensibilisation des citoyens aux enjeux de production énergétique et réappropriation des moyens de production d’énergie, augmentation de l’acceptabilité des projets, retombées économiques pour les citoyen·nes et les collectivités (dividendes, taxes, effets indirects).
    Afin que les Marseillais puissent se réapproprier les enjeux énergétiques, nous mettrons en œuvre un plan ambitieux de soutien aux projets de production citoyens d’énergie – à travers notamment : co-investissement dans les projets (création de Sociétés d’Économie Mixte) ; mise à disposition de foncier, de toitures, bureaux, salles de réunion, etc. ; financement d’études ; aide à la coordination avec des projets d’initiative publique et privée ; support administratif et l’aide à l’obtention de subventions.

    Approvisionner la Ville avec des énergies renouvelables

    Nous nous engageons à revoir tous les contrats d’approvisionnement en énergie de la Ville (électricité et gaz) afin d’instaurer progressivement des critères environnementaux stricts : achat d’énergie renouvelable – avec traçabilité des sources de production, en priorité locales (en provenance par exemple de centrales hydrauliques pour l’électricité ou de sites de méthanisation de la région pour le gaz).

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