Rapport d’étape des propositions du Printemps Marseillais

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Un programme construit avec les citoyens

Depuis le mois de septembre, une centaine de réunions publiques et 25 groupes de travail thématique ont eu lieu pour élaborer ensemble les bases de travail pour le programme du Printemps Marseillais. Les citoyennes et les citoyens et des experts ont pu échanger sur les problématiques que nous rencontrons à Marseille et les solutions.

Ceci est une synthèse de ces réunions. Le programme officiel du Printemps Marseillais sortira prochainement.

Une ville plus verte :

Faciliter la mobilité :

Développer les transports en commun : Créer des alternatives à la voiture c’est développer l’offre de transports en commun.

Cela passe par une connexion directe entre le Nord et le Sud de la ville (ferroviaire, métro, ou batobus), puis par le développement et le renforcement du réseau existant : créer des axes de transports en commun forts en développant les voies de bus, en créant des lignes structurelles supplémentaires, et en augmentant la fréquence et l’amplitude horaire (au moins 0h30 pour les principales lignes du réseau de jour, des bus toute la nuit).

Il faut aussi encourager les mobilités douces : en dégageant les trottoirs des voitures afin de faciliter la marche. Le vélo doit être encouragé, en utilisant les axes de transports en commun développés (les fameuses 2 fois 2 voies sur lesquelles deux voies seraient impérativement consacrées au T.C et aux mobilités douces). Faire en sorte que le plan vélo soit accéléré.

Enfin, l’auto-partage doit être encouragé, en facilitant l’accès à ses informations, ou de manière plus forte en en faisant une solution alternative aux transports en communs pour certains déplacements métropolitains.

Avoir une voirie digne de la deuxième ville de France : Rouler à Marseille, en voiture, en vélo, ou en transport en commun, c’est souvent l’enfer. Notre municipalité engagera un plan de réfection de la voirie pour en finir avec les nids de poule, les routes fissurées, ou l’absence de goudron. Pour cela nous contrôlerons plus fortement les travaux. Et parce que la route peut aussi être durable, nous demanderons l’utilisation de matériaux durable et vertueux.

Une agriculture 100% Marseille :

Repenser l’urbanisme pour pouvoir produire localement est un enjeu premier. Dans ce cadre il est proposé de mettre fin à l’artificialisation des terres afin de conserver des espaces verts, aujourd’hui menacés par la bétonisation, et de mettre en place une politique de développement de l’agriculture urbaine.

Évidemment le projet n’oublie ni la question de l’aide à la végétalisation des toits, ni celle de la végétalisation des cours d’écoles et de nos rues.

Développer l’agriculture urbaine c’est évidemment multiplier les potagers et les fermes urbaines sur la ville, mais c’est aussi aider les agriculteurs à s’installer et à développer une activité économique qui soit pérenne pour eux.

Avoir une agriculture dans la ville c’est se donner la possibilité de fournir nos cantines en produits locaux. C’est aussi fournir nos quartiers en produits 100% Marseille à prix maîtrisé pour les familles qui ont du mal à acheter bio actuellement. C’est lutter pour le bon goût à bon prix.

Une ville plus agréable :

L’écologie c’est aussi lutter contre les phénomènes de moins en moins exceptionnels que nous connaissons au cours des saisons. Des écoles transformées en îlots de fraîcheur, un retour de l’eau en ville pour tempérer les fortes températures et surtout pour que tout le monde puisse y accéder gratuitement et facilement (fontaines, douches municipales…). L’eau doit aussi retrouver sa place dans la ville perméabilisant les sols.

On doit s’approprier nos biens communs : faire revenir l’eau en régie municipale, et en discuter avec les élus autour d’un Parlement de l’eau (question des habitants).

L’écologie c’est prendre soin des logements, en rendant les bâtiments publics vertueux, et en aidant les propriétaires privés à faire mieux isoler leurs maisons.

Une ville 0 déchets, 100% ressource : Marseille demain doit faire des déchets une source de développement économiques, en travaillant son recyclage, et en facilitant le réemploi des matériaux. La ville de demain sera plus verte et plus juste ainsi !

Une ville plus démocratique :

Ces dernières années les Marseillais n’ont pas été écoutés par la Mairie, de nombreux exemples marquent ainsi le refus de prendre en compte les besoins des habitants. Le Printemps Marseillais a toujours posé en préalable la nécessité de faire entrer la parole des citoyens dans les lieux de décision :

Participation : Un budget participatif, pour des projets par secteur et des projets centraux sera mis en place dès la première année. En lien avec les CIQ/les conseils de quartiers, les citoyens pourront prendre le pouvoir sur une part du budget municipal.

Leur voix sera aussi entendue dans les conseils municipaux, qui devront se réunir plus souvent et plus longuement, avec un droit de pétition qui amènera l’examen d’un sujet s’il dépasse 1,2% du corps électoral Marseillais.

Dans les quartiers une relation nouvelle sera établie avec les citoyens qui se réuniront en « conseil de quartier » afin de délibérer sur les principaux sujets ayant un lien avec leur arrondissement. Ces délibérations se feront sans la présence d’élu.e.s, mais avec l’administration municipale chargée d’éclairer leurs discussions. Si besoin un élu sera amené à siéger avec eux pour débattre.

Des citoyens mieux informés : La démocratie se nourrit de l’information, c’est pour cela que les citoyens pourront avoir accès aux données municipales avec un open data complet et lisible.

Une municipalité éthique : Le Printemps Marseillais souscrit aux engagements éthiques du Mouvement, et a imposé des règles à ces candidats limitant les possibilités de conflits d’intérêts ou les risques d’une gouvernance non conforme avec une éthique du pouvoir.

Une gouvernance plus proche des citoyens : Le fait métropolitain est pris en compte par la liste du Printemps Marseillais. La métropole devra faire une part plus importante aux citoyens en s’appuyant sur la création d’un Parlement de l’eau, ou d’un conseil scientifique pour les décisions nécessitant une expertise.

En terme de pouvoir le Printemps Marseillais s’engage à appuyer le principe de subsidiarité : des compétences locales aux pouvoirs locaux, des compétences métropolitaines à la métropole. Concrètement la gestion de la propreté et de la voirie aux villes et aux secteurs, la gestion des transports en commun et des grands équipements à la métropole.

On continue d’en débattre : Des lieux de débats seront ouvert pendant le mandat, avec l’utilisation de DECIDIM.

Une ville plus juste :

Marseille est une des villes les plus inégalitaires de France ; les premières inégalités sont sanitaires et éducatives.

un fort projet sanitaire :

Une ville qui prend soin de ces habitants : outre la partie écologie, qui vise à faire de Marseille une ville écologique, le Printemps Marseillais porte un fort projet sanitaire.

La santé c’est l’égalité, et pour cela la ville s’engagera à soutenir l’hôpital public puisqu’il est présent dans ces instances de direction.

Le poids des Centres Communaux d’Action Sociale sera affirmé afin de mettre en œuvre l’ensemble des actions : pour favoriser l’accès aux soins à tous, des structures d’accueil et de soins seront créées sur le territoire, sur le modèle du « Château en santé ». Leur cahier des charges garantira un conventionnement sans frais pour les patients. La création de ces lieux devra se faire prioritairement dans les déserts médicaux de la ville, et portera une attention forte à l’accueil du bel âge.

Des lieux seront créés pour que les populations sans abris puissent accéder à l’eau et à des douches municipales.

Prendre soin des habitants c’est aussi jouer sur la prévention : bannir les perturbateurs endocriniens, permettre aux enfants d’avoir accès à une alimentation de qualité, lutter contre les nuisances sonores, favoriser l’activité sportive.

Une ville sportive : Création de deux piscines municipales sur le mandat, sanctuariser la pratique sportive dans les écoles et en fédération (aide à la première licence, conventionnement stable des équipements avec les clubs, développement des infrastructures sportives de proximité). Favoriser la pratique sportive c’est aussi améliorer les horaires d’accès : plus tard le soir, plus tôt le matin, et tout le week-end.

Pour libérer la charge de la ville, et créer des équipements du quotidien, le stade vélodrome devra retrouver son rang métropolitain a minima. Comme pour les écoles, il faut faire un état des lieux et envisager un plan de remise en état.

La ville des enfants : Les minots sont trop souvent les oubliés de la politique de la ville. Outre un conventionnement CAF avec l’État qui insistera fortement sur ce point, l’accueil de tous les enfants en crèche sera acté. Un grand plan école sera mis en place (cf après : Marseille : éducation capitale).

Des lieux de culture partout :

L’accès à la culture : La culture est un facteur de lien social fort. Le Printemps Marseillais porte un intérêt premier pour les cultures.

Des maisons des cultures (regroupant une médiathèque, une bibliothèque, et un lieu d’apprentissage de la musique) seront créées dans tous les arrondissements de la ville. Leurs horaires d’ouvertures respecteront le plan bibliothèque lancé par le gouvernement.
Ces maisons seront des repères de la vie de quartier.

Une ville des créateurs : soutien résolu à la création artistique, sans ingérence sur les contenus. Doublement du nombre d’ateliers d’artistes, mise à disposition de salles de répétition, aides aux compagnies et aux lieux de spectacle vivant, soutien aux librairies, aux galeries, aux cinémas indépendants.
Les lieux d’occupation temporaire permettront aux créateurs de s’approprier la ville. Ces lieux d’occupations temporaires permettront de créer partout et tout le temps, en lien avec des associations pratiquant l’insertion sociale des populations précaires.

Pour un Opéra National : L’Opéra de Marseille visera l’obtention du label Opéra National dès le premier mandat.

Cultures pour tous.tes : L’information culturelle sera accessible partout, en utilisant les transports en communs comme vecteurs des initiatives notamment.

Un effort sera fait sur la tarification des lieux culturels, à l’instar d’une réflexion plus globale sur la tarification des services municipaux de la ville.

Des équipements nouveaux et ouverts sur la ville: Un musée multipolaire de la mer sera créé sur différents lieux de la ville. L’accès aux calanques sera repensé autour d’une « maison du parc des calanques ».

Les horaires des musées seront repensés pour faire apparaître des nocturnes plus fréquemment, et gratuites.

Se loger à Marseille :

Logements vides constituant un 17ème arrondissement, bétonisation de l’espace public, et surtout drame du logement indigne ont marqué ces dernières années.

Délogés : Dès son installation la Mairie mettra l’ensemble des moyens à sa disposition pour faire appliquer la Charte du relogement.

Occuper les logements : Notre ville possède un foncier inexploité. Dès son installation, un inventaire précis sera fait. Les 68 ou 70 logements seront immédiatement attribués à des bailleurs sociaux à un euro symbolique, et par un bail emphytéotique, pour être proposé aux habitants en situation de mal logements, ou qui ont le droit à un logement social.

Pour le parc privé, la ville appliquera son droit de préemption en lien avec une SEM pour créer des logements tiroirs à destination du public en situation de mal logement. L’idée est de répondre à la crise du mal logement sur le court et moyen terme.

Avoir une politique du logement : Par sa politique, le Printemps Marseillais s’engagera à favoriser la mixité sociale et l’accès à un logement digne dans tous les quartiers. La politique du logement c’est aussi rendre accessibles les logis : plus d’ensembles sans infrastructures, et une obligation d’espaces verts sur les programmes. La ville poussera les bailleurs sociaux à inclure les citoyens dans le processus d’attribution des logements sociaux.

Les règles d’urbanismes seront repensées : Marseille mérite d’avoir du beau.

Se loger quand on vient d’ailleurs : Signature de la charte ANVITA, et en lien avec les associations et les lieux d’occupation temporaires, créer des logements temporaires pour les migrants.

Une maison de l’hospitalité sera créée dans la ville, pour continuer de faire de Marseille une ville d’accueil.

Avoir des droits : Les CCAS devront fournir des domiciliations aux sans-abris. Les lieux d’habitations précaires devront bénéficier de raccordement aux réseaux de bases (eau, électricité, ramassages des ordures) en l’attente d’une solution pérenne.

Accueillir le tourisme : Développement des lieux de tourisme populaire sur la ville, et régulation d’Airbnb sur le modèle des grandes villes. Les croisiéristes seront soumis à la taxe de séjour (cf point sur le port).

Une ville plus sûre :

Une politique de prévention : Dès la première année, organiser des assises de la sécurité avec l’ensemble des acteurs pour mettre un place une stratégie territoriale de prévention de la délinquance.
Une véritable politique de la prévention sera développée qui s’axera sur un conseil supérieur de lutte contre la délinquance réunissant l’ensemble des acteurs. Ce conseil se déclinera par secteur pour agir au plus près des habitants.

Accéder aux droits : Dans les équipements publics, créer un guichet pour faciliter l’accès à la plainte en ligne. Création de maisons du droit et de la justice sur l’ensemble du territoire.

Mieux sécuriser : Renforcement immédiat du nombre de policiers municipaux, en accentuant la formation et l’encadrement. Actuellement la Police Municipale est mal répartie, et peu présente la nuit : renforcement des équipes de nuits, répartition par secteurs, 70 créations de postes par an, renforcement de la police des transports.

Moratoire sur la vidéo surveillance : Parce qu’actuellement la vidéo verbalisation est utilisée à mauvais escient, et monopolise plus d’équipes que nécessaires, le Printemps Marseillais propose de déployer les équipes sur le terrain principalement et de faire un moratoire sur la vidéo surveillance. Nos moyens doivent se concentrer sur nos agents, et non sur les caméras.

S’assurer de la sécurité de tous.tes : Renforcement de l’information sur les questions sécuritaires auprès de la population, et augmentation des rencontres police municipale, habitants et associations (comme les CIQ) pour mieux cerner les besoins, et mieux comprendre les actions.

Dans ce cadre, création du forum « voisins solidaires». Porter une attention particulière à la sécurisation des cheminements entre les transports et les écoles.

Marseille la nuit : En plus d’une politique culturelle ambitieuse, et de transports présents la nuit, le Printemps Marseillais propose un « Conseil de la nuit » chargé de porter une attention particulière aux relations entre les noctambules, et notamment les travailleurs, et les pouvoirs publics (dont la police municipale). Dans ce cadre la création d’arrêts à la demande sera mise en place dès le premier mois.

Prendre soin de nos pompiers : Négocier avec l’État un financement de la BSPM à la même hauteur que pour le BSPP.

Une ville plus attractive :

Marseille doit redevenir une ville du commerce et de l’industrie, pour que chaque Marseillais trouve sa place dans notre cité.

Un développement durable : Le soutien à l’emploi de la ville sera conditionné au respect des normes environnementales, et de l’emploi durable.

Favoriser l’emploi partout : Marseille possède des pôles productifs et économiques mal identifiés, avec une faible densité d’emploi dans la plupart des quartiers de la ville. Le Printemps Marseillais engagera une politique qui vise à équilibrer les lieux de développement économique dans la ville, en réhabilitant les friches et les espaces de production dans différentes zones de la ville. Cette politique s’accompagnera d’une réflexion sur les infrastructures de transport.

Mieux former : Faire appel à l’État pour créer des offres de formation en lien avec l’économie de la mer et les emplois dans le développement durable.

Nous demanderons la remise en œuvre de la création d’une « Université régionale des métiers », ce projet ayant été abandonné par Renaud Muselier.

La municipalité se battra pour conserver l’école de la Marine Marchande

Penser l’économie :

Pour mieux piloter le développement économique, créer une interface unique regroupant les différents acteurs de l’emploi et de l’économie pour les entrepreneurs et les demandeurs d’emplois ou les salariés.

Valoriser l’économie sociale et solidaire : Parce que le Printemps Marseillais croit au développement durable et solidaire, nous nous engagerons à favoriser l’insertion par l’ESS et par le développement des filières propres.

Aider nos acteurs locaux : Par une politique volontariste de loyers et de réhabilitation, et par une attention portée aux entrepreneurs et artisans locaux, notre politique favorisera le développement de notre centre-ville et des noyaux villageois. Nous croyons en un emploi de proximité.

Aller plus vite : Remise en place du fond innovation métropolitain « FIMP » sur le modèle du « carburateur » dans les quartiers Nord, initiative malheureusement mise à mal par la droite locale.

La ville de Marseille demandera dès la première année à adhérer au dispositif zéro chômeur qui a fait ces preuves sur d’autres territoires.

Marseille, un port :

Parce que notre ville s’est construite autour de son port, le Printemps Marseillais veut renforcer cette relation :

Penser le port dans la ville : Ouverture dès le premier mois de la digue du large, et transformation en promenade urbaine.

Mise à niveau des infrastructures ville-port avec le développement des transports en commun et de l’hinterland « port-ville-métropole ». L’enjeu est de lier le port à notre centre-ville, et de limiter ainsi les désagréments comme la multiplication des cars, le trafic routier, la coupure entre les activités économiques du port et celles de la ville.

Pour cela les infrastructures existantes, ferroviaires, bateau bus, peuvent être mobilisées.

En matière d’emploi : les marchés publics du port devront tous posséder une clause d’insertion, pour favoriser l’emploi local.

Révision de la charte « ville-métropole-port » : Alors que cette charte devait rendre au port son ancrage métropolitain, la droite métropolitaine l’a torpillée. Nous nous proposons de la réviser et de la faire appliquer strictement. L’enjeu est notamment d’interdire le transport de matières dangereuses dans Marseille.

Un port propre : Dès 2022 nous interdirons l’accostage de bateaux ne respectant pas les normes environnementales, et dès le début du mandat nous demanderons l’accélération de l’électrification de nos quais. Le port doit devenir un exemple de développement durable.

Le terminal commercial de Mourepiane devra être repensé : le Printemps Marseillais s’appuiera sur les fonds nationaux et Européens pour demander une liaison ferroviaire forte afin de desservir le port. Nous voulons que la liaison mer-terre soit propre.

Marseille, ville monde : Notre ville a longtemps été un des centres internationaux du commerce et des grandes traversées. En septembre 2015 l’ONU a voté la mise en place d’objectif de développement durable. Nous voulons faire en sorte que Marseille en devienne la capitale, et accueille les initiatives internationales, et un campus international de réflexion sur les objectifs de développement durable.

Le plan école :

Depuis 2014 nous alertons régulièrement la municipalité sur l’état de nos écoles.

L’école est le premier lieu de savoir et de socialisation, dans une ville ou les inégalités sont criantes il faut impérativement réagir.

Nous proposons le lancement d’un plan école, entièrement public pour en terminer avec les surcoûts du PPP.

  • Rénovation du bâti : avec la création d’îlots de fraîcheur dans les cours de nos écoles
  • Doublement du budget du petit entretien
  • Refonte de la carte scolaire pour favoriser la mixité sociale.

Le rôle des ATSEM : parce que des écoles plus justes passent aussi par une meilleure considération pour les agents qui y travaillent nous proposons de revoir la fiche de poste des ATSEM, les intégrer plus fortement dans des conseils des écoles renforcés, leur donner les moyens de travailler plus sereinement.

L’école n’est pas un simple lieu de savoir, c’est aussi le lieu de la rencontre avec les autres : notre municipalité renforcera le périscolaire avec d’avantage d’activités, en renforçant le lien avec les associations, renforcer aussi le sportif en créant des équipements dans les cours

La rencontre doit aussi être culturelle : par un accès renforcé aux maisons des cultures, mais aussi par la mise en place de potagers qui participeront à des cantines 100% bios et locales dès 2025.

Les minots doivent bouger ! La municipalité s’engagera à tendre vers la gratuité des transports. En attendant, nous mettrons en place la gratuité pour les 0-25 ans en lançant une carte « Zoumai ! ».

Faire une place à tous.tes : Marseille luttera contre les discriminations, en mettant en place une politique de sensibilisation forte.

Par ailleurs la toponymie des lieux devra refléter la place des femmes et la diversité de notre ville.

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