Parce que la crise sanitaire a remis sur le devant de la scène de nombreux sujets que nous portons dans notre programme, nous avons mis en place différentes actions et réflexions avec vous pendant le confinement. Avant de reprendre une campagne engagée pour un second tour crucial pour Marseille, voici le bilan de ces 2 derniers mois.
Le Printemps Marseillais en alerte
Notre ville est minée par les inégalités, et de trop nombreux Marseillais ont souffert des conséquences du confinement pendant ces deux mois. C’est pourquoi dès le début de la crise nous avons demandé la mise en place d’un plan spécial avec notamment la création d’une cellule de crise et l’ouverture de la cuisine centrale, ce qui n’a été fait qu’au bout d’un mois…
Michèle Rubirola, alertée par les associations, s’est faite aussi très rapidement la porte-voix des plus vulnérables.
Nous avons ensuite lancé une pétition pour soutenir nos soignants et l’hôpital public. Nous avions déjà dénoncé l’état dans lequel se trouve notre service public de santé pendant la campagne du premier tour et nous tenons à ce qu’après cette crise leurs revendications soient entendues. La dette de l’AP-HM doit être effacée, et notre hôpital public marseillais doit avoir les moyens de fonctionner normalement. Plus que des mots, nos soignants attendent des actes désormais !
Au-delà de la santé, nous avons souhaité rappeler des principes fondamentaux pour faire fonctionner le pays et une ville. Trop souvent méprisés par la mairie et la métropole, les agents municipaux ont permis de faire tourner les services essentiels. C’est pourquoi nos têtes de liste se sont engagés pour défendre les services publics.
Dans la perspective du déconfinement, le Printemps Marseillais s’est fait l’écho de l’opposition à la réouverture des écoles au 12 mai, décidée sans concertation avec le personnel éducatif et les enseignants. Par les voix de Michèle Rubirola, Jean-Marc Coppola et Benoît Payan, nous avions alors prévenu que rien n’était prêt, et que l’impréparation du maire allait le forcer à repousser cette date.
L’actualité nous a donné malheureusement raison.
Enfin parmi les propositions portées dans la cellule de crise, Benoît Payan a défendu la gratuité de la cantine scolaire pour l’ensemble des petits Marseillais. Cette proposition devait répondre en partie à la grave crise sociale que traverse notre ville après les deux mois de confinement. La mairie a refusé sa mise en place, et n’est toujours pas capable d’assurer aux familles qui en ont le droit des chèques alimentaires. Cette gabegie de la majorité municipale doit nous alerter, et rend plus que jamais nécessaire la démarche du Printemps Marseillais !
Vos propositions pour le confinement
Ces actions, nous avons voulu les mener avec vous. C’est pourquoi dès le début du confinement nous vous avons consultés pour savoir quelles devraient être les actions de la mairie pendant ce confinement. Le résultat : une trentaine de propositions que vous avez formulée.
Ces propositions, c’est ce que le Printemps Marseillais aurait mis en place s’il avait été au pouvoir. Face à l’inaction de la mairie, aux actions électoralistes de ces élus, vos idées démontrent que nous avons les moyens de changer les choses.
Désormais une nouvelle page peut s’ouvrir pour notre ville. Dès juin, nous allons avoir l’occasion de prouver et de conforter notre place de première force politique de la ville pour gouverner Marseille.
C’est pour cela que nous avons voulu continuer à réfléchir avec vous sur ce que serait nos premiers mois, et quelles seraient nos priorités.
Vos propositions que nous allons porter
Très vite vous avez fait des propositions sur la mise à dispositions de masques, en réclamant que la ville puisse en distribuer facilement, qu’elle prenne attache avec les filières artisanales, qu’elle montre une véritable volonté politique de protéger les Marseillais. C’est ce que le Printemps Marseillais a réclamé dès le début de la crise dans son plan d’action. Vos propositions ont été portées par le Printemps Marseillais. Bien qu’une solution ait été proposée par la mairie, elle est vite apparue en deçà des besoins des Marseillais.
Nous continuerons à porter cette question tout au long du second tour car la santé est la première de nos préoccupations.
Vous avez souvent mentionné la question du logement. Nous partageons cette préoccupation qui est au cœur de notre programme, et fera l’objet de nouvelles propositions d’ici au 28 juin. La métropole et la ville n’ont proposé quant à elles aucune mesure sur le logement pour faire face à l’urgence du confinement, ce que nous déplorons régulièrement dans nos prises de positions publiques.
Vous avez proposé de réfléchir aux transports dans la phase de déconfinement, et pour cela vous avez imaginé une ville qui donne une place majeure aux mobilités douces. C’est exactement ce que Michèle Rubirola a défendu dans une tribune publiée par La Marseillaise. Cette tribune demandait la mise en place d’un plan ambitieux de pistes cyclables temporaires. La métropole a pris un chemin différent en ne proposant que 9km (contre plus de 30km à Nice), reprenant pour partie des pistes déjà existantes et jusqu’à en effacer une partie après une semaine d’existence.
Parce que pour vous la culture est un bien commun, vous avez proposé des moyens d’aider les créateurs. Depuis le début de la crise, le Printemps Marseillais plaide pour une meilleure prise en compte de la culture dans les plans de déconfinement et dans le soutien de la mairie. Nous sommes par ailleurs signataires d’un texte de soutien aux intermittents du spectacle. À ce jour, la mairie et la métropole n’ont répondu à aucune de nos demandes à ce sujet.
Enfin, vos propositions font la part belle à une agriculture locale et au soutien à l’économie marseillaise. Nous pensons aussi que penser local est une nécessité, c’est pourquoi nous avons poussé pour un véritable plan d’action pour les entreprises de notre territoire. Elles reprennent vos idées, et les préoccupations de nos entrepreneurs.
Toutes ces idées, ce sont les vôtres et nous les portons là où nous sommes présents. Nous vous remercions d’avoir participé activement à cette consultation pour faire face à une situation exceptionnelle. Que ce soit dans les moments de crise comme dans la construction d’une ville pour et par les Marseillais, continuez de partager vos idées : la parole est enfin à vous !